Une recherche de financement requiert une feuille de route bien définie

accord avec partenaire de financement

Le lancement d’un projet nécessite un plan stratégique bien défini, à commencer par la recherche de financement. Le fait est qu’il existe plusieurs investisseurs prêts à placer des fonds, mais l’entrepreneur en quête de capital doit pouvoir les convaincre que leur soutien en vaut la peine. Il est alors primordial de bien cibler son financeur, puis de préparer minutieusement son « business plan ».

Il n’y a pas de bon moment pour lever des fonds lorsque l’on prévoit de mettre sur pieds un projet. Il faut toutefois bien choisir ses interlocuteurs pour s’assurer qu’ils vont accepter de financer la réalisation de ses plans.

En effet, certains investisseurs sont beaucoup plus exigeants que d’autres en matière d’objectif, notamment les « venture capitalists » ou plus communément les VC alors qu’ils sont à même de fournir plus de 500 000 euros de fonds.

Mais, quel que soit le financeur ciblé, il est important de toujours élaborer un « pitch deck » bien précis incluant la problématique, les chiffres-clés, les solutions proposées ainsi que les moyens pour y parvenir. Cela, afin que celui-ci ait un aperçu des risques qu’il encourt en investissant, mais surtout des profits qu’il aura à gagner.

L’envergure du projet et la maturité de l’entreprise, deux caractères influents

Une levée de fonds requiert une longue préparation et une grande patience, qui peut mettre jusqu’à six mois si l’on veut qu’elle s’accompagne de succès. La plupart du temps, la période séparant la présentation du projet et la constitution des fonds peut s’étaler jusqu’à six mois.

Par ailleurs, le choix des investisseurs doit être fait avec minutie. Le fait est qu’il en existe plusieurs types, sauf que leur soutien dépend des besoins et des dispositions du porteur de projet. Les business angels, par exemple, peuvent contribuer à des levées de fonds d’un demi-million d’euros au maximum.

De plus, étant donné leur souplesse, ils sont ouverts à des entreprises se trouvant encore en phase de lancement ou de prototypage. Toujours est-il que le recours à des experts dans le domaine d’activité de l’enseigne à soutenir est quand même préconisé.

L’aide des VC, en revanche, est moins limitée, car ils peuvent aller au-delà des 500 000 euros. Mais plus contraignante, car ils attendent un retour sur investissement de 10 fois plus élevé par rapport à la somme investie. Ils exigent en premier lieu une première mise sur le marché.

Ce qui fait que leur aide est plus adéquate lorsque la société en quête de capital arrive à un certain stade de maturité.

À savoir, il serait plus judicieux de les contacter des mois à l’avance et de leur informer régulièrement (tous les trimestres par exemple) de l’évolution de l’entreprise.

Des points à prendre en compte pour réussir une levée de fonds

Si un financement entreprise est souvent nécessaire pour lancer un projet ou développer l’activité de celle-ci, une minutieuse préparation permet de mieux réussir la levée de fonds. Plusieurs points sont d’ailleurs à tenir compte pour y parvenir, notamment :

  • La complémentarité des cofondateurs, voire une expérience enrichie de l’un d’entre eux concernant le secteur d’activité de la société ;
  • La taille du marché de l’entreprise qui ne doit pas descendre en deçà des 500 millions d’euros (dans l’ensemble du pays) ;
  • Les concurrents potentiels (directs et indirects) ;
  • Les performances de l’enseigne (évaluées via la présentation de metrics).

À ce propos, le porteur de projet doit présenter un Business plan muni de chiffres clefs pour bien exposer le déroulement de l’activité de sa société.

Ils peuvent concerner les problèmes rencontrés par cette dernière, mais aussi le marché qu’il représente tant à l’échelle nationale qu’internationale. La présentation devrait également contenir :

  • Le montant du financement attendu ainsi que son usage ;
  • Une proposition du retour sur investissement ;
  • Les parts détenues par chaque associé ;
  • Le business model de l’enseigne ;
  • Les atouts de celle-ci face à la concurrence ;
  • Ses réalisations telles qu’un dépôt de brevet ou un processus de vente ;
  • L’attitude de ses clients c’est-à-dire leur flux, le coût d’acquisition, les profits obtenus, etc.
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