La répartition de la valeur ajoutée, un problème récurrent pour les partenaires sociaux

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Un rapport publié conjointement par tous les partenaires sociaux a évoqué le problème récurrent auquel les entreprises font face dans le cadre de la répartition de la valeur ajoutée. En effet, depuis plusieurs décennies, le taux de partage n’a pas vraiment évolué et la fluctuation de la part de chacune des parties prenantes n’a pas eu d’impact positif sur le pouvoir d’achat des salariés. En résumé, cette étude apporte des précisions qui pourraient aider tous les acteurs concernés à mieux comprendre les enjeux de cette opération délicate.

Comment trouver l’équilibre ?

Il importe avant tout de considérer la croissance de la valeur ajoutée avant de discuter du partage équitable entre les bénéficiaires.

Important En effet, toute entreprise doit disposer d’une capacité financière suffisante pour pouvoir assurer à la fois son développement et le redressement du pouvoir d’achat de ses salariés.

Parfois, le recours au financement d’entreprise est inéluctable en particulier lorsqu’il faut réaliser des investissements importants. Cette opération lui permet d’accroître les ressources et, de ce fait, de résoudre les conflits entre les différents acteurs.

L’étude a toutefois montré que de plus en plus d’entreprises préfèrent se financer auprès des actionnaires au lieu de souscrire des crédits auprès des organismes de prêt.

Cette pratique contribue à la hausse de la part des dividendes dans la répartition de la valeur ajoutée et peut entraîner des tensions en interne si les salariés se sentent lésés.

Afin de trouver l’équilibre, il convient d’opter pour la répartition selon le modèle de négociation efficace. Pour cela, les dirigeants de l’entreprise et le syndicat doivent parvenir à une entente pour un partage équitable et impartial des plus-values entre tous les bénéficiaires.

La part des salaires nets stagne depuis 2015

Malgré l’augmentation de la part des salaires dans la valeur ajoutée, tout le monde s’accorde à dire que le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer depuis une dizaine d’années.

Important Ceci s’explique par la hausse des cotisations sociales salariales. Résultat : les salaires nets n’ont quasiment pas progressé.

Le rapport a indiqué que cette part n’a pas trop évolué depuis près de 4 ans.

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