Le partenariat d’entreprises relance l’exportation des enseignes françaises en Afrique

Conteneurs d'exportations

En se concentrant sur des domaines considérés comme imposants et lucratifs, les Français ont perdu la main mise sur le secteur tertiaire, notamment sur l’exportation. En effet, les prestataires d’autres pays tels que la Chine ou la Turquie proposent les meilleures offres à moindre prix, handicapant les entreprises françaises qui manquent de stratégies pour regagner le marché. Ces exportateurs moins chers ont ainsi expulsé de nombreuses sociétés qui n’ont pas eu de partenariat local.

La part de marché global des entreprises françaises en Afrique a dégradé jusqu’à sa moitié au cours des quinze dernières années, ce qui nécessite de sérieuses mesures pour remédier à la situation.

Pour redynamiser ce commerce extérieur et continuer à pourvoir des emplois, une implantation solide en terre africaine est à mettre en place à travers des partenariats locaux.

Il n’existe pas de solution miracle pour réussir la collaboration. Tout se joue dans la patience et la lucidité à attendre les résultats en tenant compte qu’une telle relation s’avère toujours mutuellement bénéfique pour les deux partis.

Les risques sur le marché local sont importants

Avec l’évolution rapide de sa croissance, le continent africain attire beaucoup d’investisseurs. Son statut de « hopeless continent » en 2001 s’est nettement vu amélioré au cours d’une décennie pour devenir « hopeful » en 2013. Pourtant contre toute attente, ses marchés présentent de nombreux aléas pour les entrepreneurs.

Important En effet, l’échec entrepreneurial provoque pour la plupart des cas, des risques flagrants qui ne sont pas limités à la hauteur des investissements initiaux. Il s’agit d’un coup bas pour l’actionnaire majoritaire qui supporte le coût final souvent au-delà de ses dépenses engagées au commencement des activités.

Pour amortir le choc en cas de mauvaise tournure des affaires, les sociétés françaises se doivent ainsi de nouer un partenariat minoritaire avec les opérateurs locaux. Une partie des prestations sera alors assurée par une société locale. En choisissant cette option, les associés feront d’une pierre, deux coups :

  • Amoindrir le risque d’échec ;
  • Limiter le coût final en cas de revers.

La collaboration locale ouvre la voie à l’exportation

L’évolution des sociétés françaises en Afrique ne peut pas toujours se reposer sur leurs relations avec les distributeurs et les clients. Pour être efficace, il leur est prudent de s’associer avec une structure africaine proche de leur métier. Il s’agit d’une stratégie qui fait connaître davantage l’environnement du marché visé découlant du savoir-faire du collaborateur choisi.

Ce type d’alliance s’annonce fructueux pour les deux partis qui y trouvent leurs intérêts. Sachant que cette dernière est autant la solution propice pour relancer l’exportation.

Même si ce genre d’approche a été décevant en Asie, l’expérience a montré une probabilité élevée de succès sur le territoire africain. La collaboration ne peut être que positive parce qu’elle permet également d’amortir les risques.

Dans ce sens, la plateforme de rencontres pour les PME africaines, Ebano Finance, développe aujourd’hui les partenariats en démarchant pour les sociétés françaises, des structures locales adaptées à leurs activités. Bénéfique, cette relation avec les investisseurs étrangers représente également une aubaine pour le financement entreprise.

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