L’ère du changement s’annonce au cœur du secteur des sports de montagne

Skieur extrême dans la poudreuse

Depuis plusieurs années, le secteur des sports de montagne fait face à certains problèmes plombant son épanouissement. Mais il se trouve qu’une ère nouvelle s’annonce à l’horizon. Tout semble indiquer que la situation tend à changer. Et ce, depuis que les professionnels du métier ont compris qu’ils doivent prendre les choses en main pour redresser la barre.

L’ensemble des professionnels de la montagne et de l’aventure n’est plus livré à lui-même pour surmonter les différents problèmes auxquels il est confronté. Désormais, il peut compter sur son syndicat interprofessionnel (SIM) pour défendre son intérêt général.

Ainsi, cet univers « gangréné » par des enjeux financiers, des conflits internes et d’intérêt ainsi que par divers dysfonctionnements structuraux et pédagogiques commence à se montrer sous un nouveau jour.

En effet, certaines mesures ont été prises afin d’y remédier. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre cet organisme lors de son assemblée générale qui s’est tenue le 13 octobre dernier à Chambéry.

Des problèmes à surmonter

Maintenant que le SIM a pris les rênes, il lui incombe de surmonter différents problèmes. Il en va de la survie du métier des sports de montagne.

Ainsi, il s’est fixé l’objectif d’effectuer une refonte à la source en apportant des modifications au cœur même de son système pédagogique. Celui qui sert à moduler les guides et les moniteurs, grâce à des formations (initiales, continues) ou des recyclages. Il se trouve en effet que de nombreux points sont à déplorer dans cette branche. Soit :

  • La mauvaise qualité pédagogique ;
  • Le manque de concertation ;
  • Les coûts abusifs en matière de formation continue et initiale ;
  • La vieillesse des organisations structurales sportives (professionnelles, bénévoles).

S’ajoutant à cela, d’autres soucis sont également pointés du doigt comme la présence de la corruption au cœur même de certains syndicats, outre l’administration des sports. Les pratiques illégales et nocives portant préjudice aux professionnels du métier sont également mises en exergue.

Le SIM comme guide et bouclier

Le syndicat interprofessionnel de la montagne a été choisi par des pros de différente branche (guides, moniteurs, mushers…) pour les représenter et les aider.

Ce serait bien le cas si ces derniers avaient besoin de découvrir un contrat d’assurance professionnelle intéressant ou de bénéficier d’un système de recyclage à prix raisonnable. Le SIM est même en mesure de défendre leur intérêt auprès du ministère des Sports pour que celui-ci délivre les prérogatives dont ils ont besoin.

Dans ce sens l’organisme a d’ailleurs, lancé une alerte auprès de cette institution pour que cette dernière prenne conscience des nombreux dysfonctionnements cités ci-dessus. Et il faut croire que ses efforts n’ont pas été vains puisque la ministre actuelle l’a invité pour un éventuel entretien.

Pour tout dire, le SIM joue sur tous les fronts en misant sur des campagnes médiatiques ou en initiant des démarches judiciaires et administratives. En procédant ainsi, le groupe a, par exemple, réussi à mettre un terme aux conflits d’intérêts qui a marqué le syndicat des moniteurs de ski pendant des années.

Il est même parvenu à réintégrer les syndicats historiques qui ont, depuis longtemps, été exclus de la communauté des pros du métier.

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