Medef Paris expose l’importance du recours aux fonds privés

Capture ecran du site Medef

Selon les dires de Jean-Louis Schilansky, le Président du Medef Paris, il n’est pas juste de demander aux entreprises parisiennes de boucher les dérapages financiers du projet du Grand Paris. En effet, elles sont déjà sollicitées par différentes taxes dont celle sur la création de bureaux, d’équipement indexée sur les valeurs locatives ainsi que la taxe d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau.

Nécessité de l’augmentation de la fiscalité sur la production

Au total, les entreprises de la région parisienne affichent des taxes allant jusqu’à 500 millions. Mais à part cela, les sociétés qui se trouvent en Île-de-France payent déjà des taxes qui dépassent 4,5 milliards d’euros permettant alors de financer l’exploitation du réseau ainsi qu’une partie des investissements du projet.

Ainsi, il n’est pas nécessaire de faire appel au budget national ou encore de solliciter davantage les particuliers, le gouvernement devrait penser à trouver d’autres solutions, plus exactement d’autres ressources supplémentaires.

Entre autres, il serait possible de penser à la taxe sur les bureaux en zone dense comme à Paris ainsi que dans les Hauts-de-Seine.

Trouver plus d’argent avec la taxe de séjour sur les touristes est aussi une option à prendre en considération. Ces taxes pourraient combler les manques au lieu de demander aux entreprises de financer davantage les transports de la région parisienne. En d’autres termes, il serait judicieux de recourir à une augmentation de la fiscalité sur la production.

Quelle solution pour le financement du projet Grand Paris ?

Selon le Président du Medef Paris, Jean-Louis Schilansky, il serait beaucoup plus efficace de recourir à l’aide des investisseurs étrangers. En effet, ces derniers ont toujours accordé de l’importance à ce projet. En outre, faire appel à un partenariat public privé est aussi une solution rudimentaire à ne pas négliger.

Il s’agit dans ce cas de penser à une société d’économie mixte à opération unique. Pour compléter le tout, il serait important de privatiser le groupe ADP. Cela pourrait induire environ 8 milliards d’euros comme fonds d’infrastructures.

Une autre option importante est aussi de revoir le modèle économique de la société du Grand Paris. En d’autres termes, il serait intéressant d’arriver à gérer la Société du Grand Paris en la considérant comme une société qui dispose d’un système d’autorisation spéciale.

Cela permettra de mieux gérer les dépenses qui dépassent les seuils. Enfin, une taxe de séjour sur les touristes devrait aussi contribuer à cet investissement.

En gros, l’organisation patronale du Medef insiste sur le fait que ce ne sont pas ses membres qui devront combler les dépassements de budget du métro du Grand Paris. Selon le Président du Medef, il serait beaucoup plus adéquat de recourir à un crédit professionnel, aux fonds privés.

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