L’année 2018 s’annonce bonne pour les ETI et les PME

 réunion entreprise

D’après une étude conduite par EY, l’un des plus grands cabinets d’audit spécialisé dans la finance, les patrons français d’ETI ou de PME sont très confiants pour 2018 au vu des résultats qu’ils ont eu au cours du premier semestre. Neuf dirigeants sur dix prévoient une hausse de leur activité d’au moins 6 % et nombre d’entre eux souhaitent en profiter pour recruter.

Le seul frein reste la trésorerie

Cette enquête nous révèle que pour la moitié des entreprises interrogées, le manque de fonds de roulement est le principal paramètre qui ralentit leur développement. Pour parer à ces difficultés, nombreux sont ceux qui se tournent vers les crédits professionnels pour pouvoir :

  • investir dans la recherche ;
  • mettre au point de nouveaux produits ;
  • moderniser leurs équipements ;
  • réaliser des campagnes de marketing.

Important L’investissement est en effet l’un des seuls moyens pour mener un développement rapide basé sur la créativité, l’innovation, l’optimisation digitalisée et l’exportation.

Cela est nécessaire pour maintenir sa place dans notre contexte mondialisé et conquérir des parts de marché.

Les autres éléments cités dans les réponses concernent les problèmes de technologie ou la difficulté de trouver du personnel compétent.

Les orientations des dirigeants français

L’augmentation anticipée des chiffres d’affaires permet aux patrons d’ETI et de PME de se projeter sereinement dans l’avenir et de prévoir les moyens nécessaires à la croissance de leurs sociétés. Pour la majorité d’entre eux, il y a trois points prioritaires qui doivent faire preuve d’une attention particulière.

Le recrutement est cité dans la moitié des cas comme un processus à mettre en place d’ici la fin de l’année, en profitant des conditions actuelles qui sont favorables.

Une grande majorité des répondants indique que le recours au robot et à l’IA doit devenir plus courant afin de favoriser l’innovation et de rester compétitif. Les entreprises qui réussissent le mieux sont d’ailleurs celles qui ont déjà franchi le cap.

Enfin, le développement à l’international est considéré par 30 % des sondés comme un passage obligé pour les années à venir, car c’est un excellent moyen pour stimuler la productivité et la créativité.

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