Pour les start-ups, la levée de fonds ne doit pas avoir un objectif purement médiatique

 Ensemble de pièces

Les start-ups se multiplient, et avec elles, les levées de fonds ultra médiatisées. Depuis quelques années, les jeunes pousses se lancent dans des campagnes de communication à outrance destinées à faire le buzz et attirer l’attention des investisseurs potentiels. Or, le risque est que le tour de table devienne une fin en soi, au détriment d’une stratégie d’entreprise bien ficelée, menant celle-ci droit dans le mur.

Les dangers d’une levée de fonds mal orchestrée ou injustifiée

Pour une start-up, un tour de table réussi ne garantit pas le succès, quand bien même elle propose un bon produit ou service. La production, la distribution, le service client entre autres doivent en effet suivre, sinon la société s’expose à de lourdes pertes, voire à l’arrêt de son activité.

De plus, certains entrepreneurs trop accaparés par la préparation et la gestion d’une levée de fonds, n’ont plus suffisamment de temps pour le pilotage au quotidien de leur business et son développement.

Le dirigeant ne doit s’engager dans une levée de fonds que lorsque celle-ci est justifiée autrement que par la médiatisation, le plus souvent pour financer sa croissance ou son hyper croissance après un retour positif du marché consécutif à sa commercialisation.

Ce recours à des spécialistes s’impose notamment pour mettre en œuvre sa stratégie marketing, étoffer son offre, étendre son réseau de distribution, se lancer à l’international, etc.

Les sources de fonds alternatives pour financer le démarrage d’une start-up

Certains secteurs font exception avec des besoins importants en liquidités dès la phase d’amorçage ; c’est le cas de la santé, du fait des coûts des tests cliniques indispensables à la mise au point de dispositifs médicaux.

Pour les autres start-ups, les fonds requis en « early stage » doivent se trouver auprès d’autres sources comme le crédit bancaire classique ou les aides publiques.

Ces solutions évitent la dilution du capital, et pour le fondateur de la société, la perte de contrôle de son « bébé ». Mais évidemment, dans la phase initiale, rien ne vaut le client lui-même comme financeur.

Bon nombre de jeunes pousses obtiennent ainsi leurs premiers revenus des précommandes. Elles s’en servent alors à produire et mettre leur offre sur le marché pour poursuivre leur activité sans l’intervention d’investisseurs externes.

Important Pour autant, la conjoncture est favorable aux créateurs d’entreprise à la recherche d’investisseurs.

Et ce ne sont ni les conditions de sélection durcies de ces derniers ni l’importance des montants qui vont freiner les candidats à l’entrepreneuriat… Une simulation de prêt professionnel permet de se rendre compte des taux attractifs proposés aux porteurs d’un projet à fort potentiel.

Retour au de page