La France intègre le podium du financement en capital-risque

 Tableau graphique avec des pièces

Le financement en capital-risque des startup est certainement un des phénomènes du moment en France. Dans cette discipline, le réseau de cabinets de conseils KPMG lui accorde d’ailleurs la troisième place en Europe. Toutefois, le nombre de levées de fonds a connu une baisse significative en 2017. Selon KPMG, malgré une telle situation, cette tendance peut se traduire par le gain en maturité des de ces jeunes pousses.

Le dernier baromètre KPMG place la France en troisième position, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, en termes de financement en capital-risque des startup. Les startup parisiennes s’avèrent être les premières à profiter de ces opérations.

Pour établir le classement, le réseau de cabinets de conseils s’est notamment référé à trois paramètres, à savoir la quantité des collectes, le montant médian des tickets, ainsi que le montant des levées de fonds.

En ce qui concerne la France, seul le premier point a connu une baisse durant l’année 2017. En outre, l’étude KPMG a aussi permis de mettre en exergue une évolution notable des startup.

La France sur la troisième marche du podium

Selon le dernier baromètre KPMG (réseau international de cabinets d'audit et de conseils) publié lundi 5 février 2018, la France occupe la troisième place européenne, en matière de financement en capital-risque des startup.

Le Royaume-Uni se dresse en pole position et l'Allemagne en seconde place. Ces trois pays cumulent d’ailleurs à eux seuls 62 % des investissements : 39 % pour le Royaume-Uni, 14 % pour l’Allemagne et 9 % pour la France.

Dans l’Hexagone, 80 % des investissements convergent vers Paris. Un taux qui correspond à 35 deals signés pour un montant total de 1,4 milliard d'euros (contre 5,7 milliards d'euros pour Londres et 1,5 milliard d'euros pour Berlin).

En 2017, la quantité des collectes engrangées par les startup françaises a baissé de 37 % par rapport à 2016. En revanche, le montant médian des tickets a augmenté de 100 %, soit à 2,2 millions d'euros. Enfin, le montant des levées de fonds de ces jeunes pousses est majoré d’environ 58 %, en comparaison avec le taux de 2016.

Un écosystème qui gagne en maturité

Ce dernier baromètre KPMG a permis de constater la maturité de l’écosystème startup. D’après Georges Gambarini, expert innovation et fundraising auprès du réseau, cette évolution positive explique la diminution du nombre de levées de fonds pour le financement d’entreprise en 2017.

De leur côté, les investisseurs français et étrangers parlent d’une conjoncture plus que favorable à un meilleur accompagnement des startup. De plus, les ambitions politiques ayant émergé au terme des élections présidentielles de 2017 vont dans ce sens.

Enfin, l’orientation des opérations en capital-risque confirme l’idée de maturation de ces nouvelles structures. L’étude KPMG permet effectivement de constater qu’elles financent en grande partie les technologies lourdes et coûteuses comme les deeptech, ainsi que les late deal qui procurent plus de sécurité pour les investisseurs.

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