Environ 550 000 nouvelles entreprises sont créées chaque année en France. Si chacune d’elles est unique de par ses ambitions, ses offres, son parcours et son histoire, leurs créateurs ont tous dû suivre peu ou prou les mêmes étapes pour les mettre sur les rails. Zoom sur ces incontournables pour réussir la création d’une entreprise.
Pour ce faire, tout futur entrepreneur doit prendre le temps de répondre à différentes questions afin d’évaluer ses réelles motivations et ses limites : avez-vous les connaissances et le savoir-faire nécessaires, ou suffisamment d’expériences professionnelles pour mener à bien votre projet d’entreprise ?
Avez-vous besoin d’une formation complémentaire ? Et surtout, êtes-vous prêts à enchaîner des journées de patron, réputées longues et éreintantes ? Sans oublier les liens avec la famille et votre entourage.
Sont-ils notamment prêts à vous soutenir et jusqu’où ? De même, un bilan de compétences est recommandé pour identifier vos atouts et vos faiblesses en tant qu’entrepreneur.
Proposer un service, ouvrir un restaurant ou un commerce… quelle que soit l’idée, il importe d’y mettre un cadre pour éviter de s’éparpiller. Aussi, une étude de marché est incontournable pour confronter l’idée à la réalité du marché. Cela suppose une analyse de l’offre et de la demande, de la concurrence dans le secteur d’activité et la zone géographique. Il faudra entre autres définir l’offre, la clientèle ciblée, etc.
Il s’agit principalement d’en évaluer la faisabilité et la viabilité compte tenu des objectifs fixés. À ce stade, le projet est traduit en données comptables pour en déterminer le seuil de rentabilité.
Plusieurs estimations sont requises dont celles concernant les recettes, les charges, les besoins en fonds de roulement, ainsi que des prévisions financières, un compte de résultat prévisionnel, un plan de développement… Ce travail est crucial pour le succès du projet. En effet, pour espérer gagner l’appui des banques et de tout autre partenaire, le business plan doit être clair et complet.
En la matière, si l’activité ne requiert pas une importante mise de fonds, la forme individuelle est à privilégier (SASU, EIRL, EURL, EI). Elle vous permet de rester l’unique décideur dans l’entreprise. A contrario, c’est-à-dire si le besoin de financement est conséquent ou si vous n’avez pas d’autres options que de faire appel à un ou plusieurs associés pour réaliser le projet, la forme sociétaire est incontournable. Vous avez alors le choix entre les statuts de SA, SAS, ou SARL.
En effet, démarrer une entreprise requiert beaucoup d’argent. Il faut financer l’acquisition et l’aménagement d’un local, le matériel informatique, les produits à revendre, les assurances, les frais d’enregistrement, le capital social de l’entreprise et bien d’autres charges.
Dans ce sens, le futur entrepreneur doit disposer d’un apport personnel correspondant au minimum au tiers des besoins du projet. Le reste peut être financé par un prêt professionnel. À noter que des aides et subventions sont aussi disponibles pour encourager la création d’entreprises. Pensez à vérifier votre éligibilité en la matière.
Elles peuvent varier selon les cas. Raison pour laquelle il convient de faire appel à un CFE compétent (CCI, Chambre des métiers…) pour bénéficier d’un accompagnement sérieux.
