Les entreprises numériques dirigées par des femmes peinent à trouver des financements

reunion avec femme en chef d'entreprise

En France, comme un peu partout dans le monde, l’avènement des Startup est un fait réel et palpable. D’ailleurs, ces entreprises numériques doivent principalement leur essor à de nombreuses ressources financières destinées au développement de leur activité. Du moins, en ce qui concerne les structures dirigées par les hommes si l’on croit les résultats d’une enquête.

Ces dernières années, l’univers entrepreneurial a pris une tournure majeure en accordant plus de place aux entreprises dont le fonctionnement est concentré sur la digitalisation. Et il faut croire que ce domaine est fleurissant puisque les entrepreneurs qui s’y lancent ont l’embarras du choix quant aux différents systèmes de financement.

Mais d’après SISTA, un collectif de dirigeantes de Startup, la situation est loin d’être aussi facile pour les enseignes fondées par les femmes si l’on croit les résultats d’une enquête axée sur l’accès aux fonds d’investissement en France et dans le monde. Un contexte qui incite cet organisme à proposer certaines solutions afin d’y apporter un semblant d’équilibre.

Une part qui ne dépasse pas les 3%

Afin de prouver l’inégalité quant à l’accès aux fonds d’investissement, le collectif des femmes dirigeantes de Startup s’est appuyé sur les résultats d’une enquête qui a démontré que dans ce domaine, la part des femmes ne dépasse pas les 3%.

Concrètement, ce pourcentage est moins encourageant au niveau mondial si l’on tient compte du fait que la moyenne est estimée à seulement 2,2%.

Dans l’Hexagone, la situation est aussi désespérante. En effet, en l’espace de cinq ans, les principaux organismes de financement n’ont accordé que 2,6% de leurs capitaux à des entreprises fondées par des dames.

Autant de données qui poussent la SISTA à pointer du doigt un système inégalitaire pénalisant la relance économique sur le territoire français, mais également à travers le monde.

Des solutions pour établir l’équilibre

Loin de s’apitoyer sur leur sort, les femmes dirigeantes préconisent des solutions pour établir l’équilibre en s’appuyant sur le fait que si ce dessein venait à s’accomplir, il contribuerait à renforcer le PIB européen à hauteur de 2 000 milliards d’euros d’ici 2025.

Ainsi, en matière de financement entreprise, la SISTA sollicite une prise de conscience de la part des pourvoyeurs de fonds pour qu’ils augmentent à hauteur de 10% leur part de financement en faveur des structures fondées ou dirigées par la gente féminine. Au collectif d’ajouter :

« Nous faisons face à un problème culturel. Il faut aussi faire prendre conscience aux hommes qu'un projet entrepreneurial au féminin mérite autant d'attention qu'un projet masculin. Inciter les fonds d'investissement à financer plus de femmes est une autre nécessité ».

Aussi, cette organisation espère un peu plus d’implication de la part du pouvoir public quant à l’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin dans leur démarche par la mise en place de certaines révolutions juridiques facilitant l’accès à des outils financiers capables de combler leur besoin de trésorerie.

Enfin, elle s’adresse à tous, femmes, hommes, entrepreneurs et financiers pour qu’ensemble, ils découvrent les meilleurs moyens de développer l’économie nationale.

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