La CCI indique les chemins à suivre pour la création de micro-entreprises

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Dans l’Hexagone, nombreux sont les individus porteurs de projets désirant créer leur propre société. Seulement, la plupart d’entre eux ne savent pas trop comment s’y prendre pour entrer dans cet univers. C’est dans l’optique d’y apporter plus de lumière que Pôle emploi a organisé un forum en choisissant « Je crée mon entreprise » comme sujet.

Mi-novembre dernier, Pôle emploi a organisé un forum à Vauvert. En adoptant le thème « Je crée mon entreprise », il a affirmé sa volonté de promouvoir le développement de l’entrepreneuriat en France. Pour cette fois, ce responsable de l’emploi sur l’ensemble du territoire français s’adresse principalement à tous ceux qui souhaitent monter leur propre affaire.

Et afin de les guider dans leur démarche, cet établissement public à caractère administratif par le biais de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) a apporté quelques éclaircissements en ce qui concerne les ressources de financements.

Le principal facteur bloquant à la réalisation des projets. Il a également profité de l’occasion pour faire valoir les différents avantages du statut de micro-entrepreneur.

La CCI propose des sources de financement alternatives

En France, la majorité, pour ne pas dire la totalité, des micro-entrepreneurs ont recours à l’autofinancement pour développer leur projet.

Le fait est qu’ils peinent à trouver un appui financier auprès des établissements bancaires. Et la situation est pire encore lorsqu’il s’agit du lancement d’une activité. Tout cela pour dire que les ressources de financement est un sérieux problème.

C’est dans l’optique de trouver une alternative aux banques que la CCI a attiré l’attention des futurs entrepreneurs lors du forum de l’emploi qui s’est tenu à Vauvert.

Ainsi, cette chambre a fait part de l’existence de certains organismes de micro crédits. Ceux qui peuvent prêter des fonds à hauteur de 500 euros à 10 000 euros. Toutefois, l’enseigne tenait à mettre en garde les emprunteurs sur certains points cruciaux :

  • Les taux d’intérêt surélevés qui peuvent dépasser les 7% selon l’établissement ;
  • L’existence de gage qui peut être coûteux puisqu’il peut s’agir du patrimoine de l’emprunteur comme sa voiture ou sa résidence secondaire.

La CCI a également précisé que ces critères pouvaient entrainer des situations difficiles dans le cas où le projet financé n’est pas mature. D’où l’importance de l’élaboration minutieuse d’un business plan qui tienne la route.

Le statut de micro-entrepreneur a ses avantages

Afin d’inciter les participants à ce forum à créer leur propre entreprise, la CCI a également mis en avant les différents avantages que représente le statut de micro-entrepreneur en France en insistant sur le fait que le système actuel a tout fait pour lui simplifier l’existence.

Cela se reflète notamment au niveau de la fiscalité étant donné que ce type d’activité est soumis au régime micro social simplifié. Ce qui implique qu’il est exonéré de différents impôts, sauf en ce qui concerne le chiffre d’affaires (CA) généré.

Aussi, il peut bénéficier d’indemnités de chômage en cas de cessation temporaire d’activité qui sera calculée en fonction du CA mensuel ou trimestriel à condition bien sûr qu’il n’évolue pas dans le secteur immobilier, agricole ou artistique.

Mais avant de profiter de ces privilèges, la future société doit d’abord obtenir une immatriculation auprès des institutions dédiées. Entre autres :

  • La chambre des métiers pour une entreprise artisanale ;
  • Le registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les activités commerciales ;
  • L’URSSAF (Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’Allocations familiales) pour les activités de service.

S’ajoutant à cela, certaines obligations sont également à respecter :

  • La souscription à une assurance de responsabilité civile professionnelle ;
  • La tenue d’un livre de recettes-dépenses ;
  • Le respect de la réglementation en vigueur ;
  • Le respect des exigences de la qualification professionnelle ;
  • L’ouverture d’un compte propre à l’entreprise créée ;
  • L’apposition de la mention « TVA non applicable » sur toutes les factures.
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