Cette année, la Journée de la Femme Digitale a été célébrée le 17 avril. Pour cette occasion, le réseau social Facebook a publié une étude concernant la place des femmes entrepreneurs et leur impact sur le marché de l’emploi. Réalisée en partenariat avec la Banque mondiale et l’OCDE, l’étude a été réalisée dans 42 pays, à chaque fois auprès d’un échantillon de 32 PME environ.
Selon ce document, les femmes entrepreneurs sont plus nombreuses en Amérique du Nord, où elles représentent 47 % de la population des entrepreneurs. L’Europe arrive en deuxième position avec 38 % de femmes entrepreneurs. L’Asie termine le top 3 avec seulement une femme entrepreneur sur quatre.
Le rapport révèle que dans l’ensemble, les femmes entrepreneurs ont encore un accès limité au financement. En effet, si autant chez les hommes que chez les femmes, 70 % des entrepreneurs mobilisent leurs épargnes personnelles pour démarrer leurs activités, et les femmes sont moins enclines à solliciter un emprunt bancaire ou à envisager un capital risque.
Si la plupart ont déjà effectué une simulation de prêt professionnel, les chiffres rapportent qu’en comparaison avec les hommes, elles recourent 5 points de pourcentage en moins au financement d’amis, 6 points de pourcentage en moins à un emprunt bancaire, et 3 points de pourcentage en moins au capital-risque.
Par ailleurs, moins de 10 % d’entre elles déclarent avoir eu recours au soutien financier de leur conjoint pour financer leurs activités.
Dans le secteur industriel, les femmes interviennent essentiellement dans les services à la personne. Sur ce créneau, les chances pour une femme entrepreneur d’obtenir un prêt professionnel sont 7 % à 10 % inférieures à celles des hommes.
En ce qui concerne le nombre d’employés, les entreprises dirigées par les femmes comptent en moyenne un salarié, contre trois pour celles administrées par des hommes.
Important Enfin, le rapport révèle que les femmes ont 10 % de plus de chances pour diriger une entreprise de moins de trois ans.
Chez les hommes, cette même probabilité concerne les entreprises de 4,5 ans au moins.
