Pour les PME, la diversification des sources de financement s’impose pour préserver une indépendance financière. Pour ce faire, la maîtrise des levées de fonds est essentielle pour gérer au mieux les risques et assurer les équilibres financiers. Pour soutenir la croissance de l’entreprise, des solutions innovantes permettent aujourd’hui de contourner les financements traditionnels.
Les PME ont besoin de fonds pour soutenir leur croissance. En la matière, l’entreprise gagne à multiplier les sources de financements pour préserver son indépendance. Ainsi, le dirigeant aura une latitude d’arbitrage optimale entre les éléments du haut de bilan (emprunts, obligations, actions…), compte tenu de leurs maturités et de leurs taux.
Contrairement aux idées reçues, les PME régionales ne bénéficient pas de l’excès de liquidités tant vanté sur les marchés financiers. Bien souvent, elles ont atteint le plafond de leur capacité d’endettement auprès des banques traditionnelles.
Puis, en effectuant une simulation de prêt professionnel, très peu sont prêtes à envisager un renforcement de fonds propres pour soutenir leur croissance. Ce manque de fonds propres engendre pourtant diverses problématiques qui freinent le développement des PME (faiblesse du bilan, difficultés à l’export, obstacle à la croissance externe…).
En effet, les financements classiques ne permettent pas de combler intégralement les exigences des PME. Le plus souvent, les banques ne disposent pas de solutions adaptées aux besoins de ce segment d’entreprises.
Quant aux fonds d’investissement, leur engagement envers les PME reste faible. À titre d’illustration, la France a totalisé 12 milliards d’euros en capital investissement en 2016. Sur cet ensemble, le capital développement ne représente que 7,7 %.
Les tickets inférieurs à 5 M€ n’ont profité qu’à 761 entreprises. Par ailleurs, lorsqu’un financement est envisageable, l’entreprise est contrainte de céder une partie du contrôle actionnarial en contrepartie des fonds injectés.
Important Face à ces obstacles, les PME se tournent aujourd’hui vers les investisseurs privés en recourant au financement participatif.
En supprimant l’« intermédiation » opérée par les banques, le financement participatif se présente comme une solution idéale pour préserver l’indépendance financière des PME.
Ce mécanisme permet aux entreprises d’accéder à des solutions de financement correspondant à leurs besoins (renforcement de la capacité de production, optimisation de la productivité, diversification de produits, développement des ressources humaines…), quels que soient leurs stades de développement.
Bénéficiant du soutien des pouvoirs publics, cette solution alternative est en plein essor. En France, elle pèse près de 100 M€ par an. Le financement participatif se présente en plus comme un excellent « moyen de communication » avec les actionnaires, fournisseurs et clients de l’entreprise. Il permet donc de valoriser l’image de l’entreprise.
