Malgré leur essor, les ESN peinent à conserver les talents

Salariés dans le secteur numérique

Un état des lieux de l’environnement interne des Entreprises de services du numérique (ESN) a été dressé par Syntec Numérique et KPMG. À l’ère de la transformation numérique, le cabinet d’audit et de conseil de renom a estimé que la publication de l’étude était nécessaire. Y est détaillé l’état de santé des ESN en France. En effet, l’acquisition des talents fait partie des objectifs de croissance de ces sociétés en pleine expansion, outre la recherche de financement pour le développement de nouveaux services.

La transformation numérique des entreprises s’accélère. Pour les sociétés œuvrant dans l'informatique et le numérique, cela représente une opportunité de croissance et d’investissement.

C’est la raison pour laquelle l'association professionnelle représentant les métiers du conseil en nouvelles technologies, Syntec Numérique, se penche actuellement sur la capacité de ESN à soutenir leur croissance.

Avec l’aide du leader de l’audit et du conseil sur la scène internationale, KPMG, elle a dressé un bilan de la situation des ESN en France.

Les projets d’investissement servant à appuyer leur développement sont étudiés. L’enquête réalisée auprès de ces sociétés innovantes révèle que celles-ci travaillent actuellement sur leur attractivité vis-à-vis des employés, sachant que les nouveaux talents se raréfient.

Les ENS doivent revoir leur politique de recrutement pour assurer leur avenir sur le marché

En termes de croissance, les ESN n’ont pas à s’inquiéter puisque le chiffre d’affaires moyen est de :

  • 322 000 euros pour les très petites entreprises (TPE) ;
  • 7772 000 euros pour les petites et moyennes entreprises (PME) ;
  • 135 377 000 euros pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
  • 11 091 247 000 euros pour les grandes entreprises (GE).

Pour assurer leur développement, ces sociétés misent surtout sur le marché français, l’Hexagone étant le pays où la croissance organique a été la plus forte l’année dernière.

Les entreprises de services peuvent être très confiantes en ce qui concerne leur avenir. Qu’en est-il des sociétés œuvrant dans les ressources humaines ?

Quels sont les modes de financement pouvant favoriser la croissance organique ?

81% des ESN consultées comptent financer leurs investissements par leurs propres capitaux. En revanche, 62% d’entre elles s’orientent vers le crédit professionnel.

L’introduction en bourse ne fait pas partie des projets de la plupart de TPE, PME et ETI. Celles-ci estiment qu’elles n’ont pas encore atteint la taille critique.

En tout cas, pour l’heure, l’accent est mis sur le bien-être des salariés. Cet investissement concerne aussi bien la rémunération que l’accès aux formations. Pour rester compétitifs sur le marché et pour séduire les nouvelles recrues, ces entreprises de services n’hésitent pas à ajuster leur grille indiciaire.

Prioriser l’acquisition de nouveaux talents

A Savoir Quelle que soit leur taille, les ESN privilégient le financement de leur croissance organique. D’ailleurs, en 2017, la croissance organique médiane de ces entreprises s’élève à 13%. Ce développement est principalement constaté chez les TPE et les PME.

82% d’entre elles souhaitent investir dans les ressources humaines, et notamment dans le développement des talents. En effet, toutes les grandes entreprises (GE) interrogées déclarent éprouver quelques difficultés à recruter, sans parler de la conservation des talents.

La tendance est à peu près similaire chez les ETI et baisse au fur et à mesure que la taille de l’entreprise diminue. Ce besoin passe donc avant le développement commercial (71%) et le développement de l’offre et de la R&D (61%). La croissance externe (8%) et le développement international (5%) figurent en queue de liste.

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