Le financement des entreprises est désormais devenu une priorité pour l’État français. Il en dépend de la relance de l’économie à l’échelle nationale, tant par la création d’emplois que par les résultats économiques. Le projet de loi Pacte entend instaurer des mesures afin d’encourager les épargnants à orienter leurs placements vers ces fonds. Cependant, certains observateurs émettent des réserves quant à l’efficacité de ces dispositifs.
Le projet de loi Pacte inclut des mesures censées favoriser la création d’entreprise et leur financement. En outre, ce texte devrait inciter les Français à soutenir l’économie réelle en orientant leur épargne vers le financement des entreprises.
Différents mécanismes sont alors prévus, comme les fonds eurocroissance ou l’intensification des PEA-PME. D’ailleurs, le gouvernement ambitionne de faire passer les financements des PME du simple au double, pour atteindre les 10 milliards d’euros. Mais les mesures prévues sont-elles à la hauteur du défit ? Pour le savoir, penchons-nous en détail sur ces dispositifs.
Les fonds eurocroissance représentent 0,11% des contrats d’assurance-vie en France. Ce support d’investissement présente moins de succès pour deux raisons : d’un côté, les taux de rémunération sont très bas et d’un autre côté la complexité du produit d’épargne est observée.
Sur ce second plan, les assureurs devront fournir des efforts vis-à-vis de leur devoir de conseil. À travers le projet de loi Pacte, le gouvernement entend alors simplifier la gestion de ces fonds eurocroissance en le modernisant.
Important La loi Pacte prévoit également d’augmenter les financements des PME. Cette réforme tombe à point nommé, car bon nombre d’entreprises nécessitent grandement un crédit professionnel pour pouvoir développer leurs activités.
Si ces financements se chiffrent aujourd’hui à 5 milliards d’euros, le gouvernement envisage de les augmenter à hauteur de 10 milliards d’euros.
Pour ce faire, il est question de proposer le PEA-PME aux titres des financements participatifs. En revanche, les assureurs et les banques ne sont pas encore naturellement enclins à inciter leurs clients à miser sur le financement d’entreprise.