
À travers leurs discours, les politiciens se réfèrent couramment aux PME. Cette tendance semble démontrer la volonté des acteurs économiques à favoriser ce type d’entreprise. Néanmoins, la réalité se présente autrement. Les PME peinent à recevoir un financement pour le développement de leurs activités. Rappelons cependant que la filière compte 4 millions d’emplois et contribue aux 25% du PIB.
En France, la création d’une PME continue d’intéresser les jeunes entrepreneurs. Dans ce domaine, une nouvelle forme d’activité commence à se développer. Il s’agit du secteur du numérique.
Caractérisées par l’absence d’actifs matériels, les PME œuvrant dans ce domaine reposent essentiellement sur l’expérience de son équipe.
Ce mode de fonctionnement inspire néanmoins la réticence des banquiers. Ces derniers exigent, de la part des emprunteurs, une garantie sur le patrimoine. Pour surmonter ce problème lié au financement, les PME peuvent recourir à la structure digitalisée. Le système propose aux entreprises un crédit qui remplacera ou qui complètera leurs prêts en banque.
Pour démarrer leurs activités, les PME ont besoin d’un financement qu’elles demandent généralement auprès des opérateurs bancaires. Ces dernières refusent pourtant d’accorder un prêt aux entreprises dont la valeur dépend de la compétence de ses collaborateurs.
Ce cas concerne notamment les sociétés œuvrant dans le domaine du numérique qui ne détiennent aucuns actifs matériels en raison de la nature de leurs activités.
Avec la digitalisation du système financier, ces nouvelles générations de PME peuvent désormais bénéficier d’un financement. L’offre prend notamment la forme d’un crédit qui constitue un complément ou un remplacement à un prêt bancaire.
Elle se caractérise également par l’absence d’une garantie sur les actifs de l’entreprise. Par conséquent, le futur entrepreneur peut financer des projets pour lesquels les organismes financiers accordent rarement un emprunt. Le prêteur le propose toutefois avec un taux assez élevé.
Bien que le système soit en grande partie informatisé, il comprend des ressources humaines qui se chargent notamment des analyses du crédit. En ce qui concerne les tâches répétitives, elles s’effectuent au moyen d’une procédure automatique.
Vu son caractère numérique, ce nouveau système aide les PME à accélérer l’obtention d’un crédit professionnel. En effet, un outil de gestion de relation avec les clients recueille automatiquement les demandes de crédit. De plus, plusieurs sources de données transmettent les données financières de la société.
Avant de s’entretenir avec le prêteur, l’analyste de crédit dispose des renseignements nécessaires sur son entreprise à savoir ses activités ainsi que sa situation financière. En ce sens, le souscripteur reçoit une réponse dans les meilleurs délais. Il peut par la suite postuler à un appel d’offres ou mettre son projet en œuvre.