À l’occasion de la présentation de ses chiffres pour le deuxième trimestre 2017, BPCE, par la voix de son président de directoire, s’est réjoui du retour des investissements des entreprises dans l’Hexagone. Le groupe réaffirme par ailleurs sa volonté d’encourager et d’accompagner cette progression.
Important Entre début avril et fin juin 2017, le bénéfice net de BPCE sur un an s’est réduit de moitié, pour s’établir à 978 millions d’euros.
Cette chute est due notamment à la cession des titres de Visa Europe, qui avait dopé ses revenus de manière exceptionnelle en 2016. Mais il faut également compter avec les difficultés que connaît l’activité de détail, selon François Pérol, le président du directoire.
En effet, les taux d’intérêt historiquement faibles qui prévalent depuis quelques années ont eu un impact notable sur les résultats, le prêt étant une composante essentielle de l’activité de BPCE, puisque la marge nette d’intérêt contribue pour 60 % au chiffre d’affaires réalisé par la banque de détail en France.
Pour pallier cette forte baisse des marges, le groupe bancaire s’est lancé dans une vaste campagne de conquête de nouveaux clients tout en développant les ventes au portefeuille existant. Cette stratégie a permis de stabiliser ses performances sur le trimestre, avec un léger repli de 0,4 % en banque de proximité.
En parallèle, le groupe bancaire a augmenté les montants alloués aux prêts professionnels à destination des plus petites entreprises. Ainsi, sur les 12 mois, Banque Populaire a accordé 11 % de plus aux PME sous la forme de crédits de trésorerie, tandis que chez les Caisses d’Épargne, les chiffres ont progressé de 12 %.
Important Les stocks cumulés de crédit pour les différentes enseignes a ainsi crû de 5 %.
la tendance reflète également l’amélioration du contexte macroéconomique générale.
François Pérol.
Grâce à une légère accélération de la croissance, le rythme de la France s’est nettement rapproché de celui de la zone euro.
La meilleure santé de l’économie se traduit aussi par ces investissements plus nombreux et plus importants, signe que les entreprises aussi sont en croissance. Il reste que les performances réelles ne sont pas encore à la hauteur des prévisions prometteuses communiquées en début d’année.