
Les entreprises du SBF 120 affichent une structure financière qui est davantage solide, d’après la dernière étude menée par le cabinet de conseil en financement Redbridge. À l’heure actuelle, elles disposent réellement de trésoreries extrêmement élevées. En effet, ces grands groupes continuent à profiter abondamment de la faiblesse des taux.
Selon le baromètre annuel Redbridge, les sociétés du SBF120 ne cessent d’emprunter. C’est la troisième année consécutive que leur endettement financier brut a augmenté. La majeure partie des 35 milliards d’euros de dettes qu’elles ont accumulées l’an dernier n’ont pourtant pas été utilisées.
Cette augmentation significative de leur trésorerie a bondi de 70 milliards sur trois ans. Elle devrait les encourager à accélérer le mouvement sur la croissance externe.
Soulignons que le SBF 120 est un indice de référence regroupant 120 enseignes françaises les plus cotées. Il faut également savoir que ces grandes entreprises sont nombreuses à avoir recours à l’affacturage.
D’après une étude réalisée par Redbridge, les sociétés du SBF ont encore levé, l’an dernier, de la dette sans pour autant l’investir. Elles ont profité des taux attractifs ainsi que des conditions de marché intéressantes. Le cabinet français souligne que :
Pour la troisième année consécutive, la majeure partie de la dette nouvelle contractée n’a pas été employée.
Redbridge.
En 2016, la dette brute des 101 entreprises du panel a effectivement progressé de 35 milliards d’euros pour s’établir à 625 milliards d’euros (+5,9%). L’endettement net a par ailleurs augmenté à 349 milliards d’euros (+3,5%).
Les grandes entreprises affichent en moyenne une dette nette de 50%. Leur capacité d’autofinancement (CAF) est en augmentation, toujours selon l’étude annuelle publiée par Redbridge sur le financement des entreprises. Le cabinet assure que :
À présent, les corporates du SBF 120 sont clairement positionnées dans la catégorie « strong investment grade ». En outre, la répartition des financements est actuellement stable au sein de ces groupes. Cependant, une série de fusions et acquisitions pourrait changer cette donne. De plus, les opérations ne seraient pas nécessairement financées par les banques mais par les investisseurs institutionnels.
Redbridge.
En effet, la CAF a progressé de 4,8% sur un an. Elle s’établit ainsi à 173 milliards d’euros. De 2012 à 2017, le ratio de trésorerie sur capitaux permanents a par ailleurs atteint un niveau record de 18,7%. Cela soutient la CAF des sociétés du SBF 120. En effet, elle représente 12% du chiffre d’affaires, une part en hausse de moitié depuis 2012. Le cabinet Redbridge explique que :
Les efforts portés sur la génération de cash depuis 2012 augmentent la capacité d’endettement additionnel des grands groupes.
Redbridge.
En outre, il faut également savoir que les sociétés du SBF 80 font davantage appel à l’affacturage. Le cabinet Redbridge estime que :
Cela reflète notamment la mise en place de plusieurs programmes d’affacturage.
Redbridge.