Durant les dix-sept dernières années, à part la banque, le crédit aux entreprises est proposé par d’autres acteurs de la finance comme les fonds spéculatifs et les fonds de capital-investissement. Comme la situation financière de ces fonds d’investissement est saine, cette activité s’est amplifiée : de 2000 à 2016, le crédit privé est passé de 34 milliards à 510 milliards d’euros.
Selon l’étude de l'Association de gestion des investissements alternatifs (AGIA) et du Conseil pour le crédit alternatif (CCA), les marchés français, allemand, britannique et américain pourront particulièrement profiter des nouveaux crédits. D’ici 2020, le montant total des crédits est estimé à 851 milliards d’euros selon les deux groupes de pression. Pourquoi ?
Important D’après eux, les banques sont moins rapides et moins souples que les acteurs de la finance.
En outre, pour avoir un financement, les entreprises n’ont pas besoin de recourir au capital-investissement. Les crédits permettent de financer les projets d’envergure moyenne ainsi que les plus complexes.
De ce fait, les clients de la banque effectueront de moins en moins une simulation de prêt professionnel.
Depuis l’an 2000, le niveau d’emploi des capitaux des fonds d’investissement a augmenté. Actuellement, 70 % des capitaux des fonds spéculatifs et des fonds d’investissement sont placés. Si les taux d’intérêt sont faibles, les acteurs espèrent des rendements en contrepartie de ces prêts aux entreprises.
Vers la fin de l’année 2016, le fonds KKR a accordé un crédit de 125 millions d’euros à la société hollandaise Roompot. Par ailleurs, le fonds Elliott Management a octroyé un prêt de 300 millions d’euros au groupe chinois Yonghong Li pour le rachat du fameux club de football Milan AC.
Toutefois, le rapport souligne que les échéances sont de 2 à 6 ans et au total, les opérations n’excèdent pas les 85 millions d’euros. Pour 80 %, les opérations représentent moins de 85 millions d’euros. D’ici 2020, le marché pourrait encore se développer, selon le rapport des deux groupes de pression.