Comment financer son activité en franchise ?

Interrogation sur les finances

La franchise séduit un nombre croissant de potentiels entrepreneurs en France. Cette dernière décennie, elle a connu une croissance notable puisqu’il existe désormais 1834 réseaux dans différents domaines. Cela représente 615 000 salariés répartis dans 69 000 points de vente. S’il est possible de se lancer sans une expérience probante dans le secteur, la question du financement est plus délicate. Voici les clés pour convaincre les banquiers.

Les critères d’évaluation de la validité économique du projet

Le sérieux de l’enseigne et la qualité de son concept sont cruciaux pour tout projet de création d’entreprises selon ce modèle. Le Document d’information précontractuel (DIP), le contrat de franchise et le bilan des unités pilotes sont à réclamer au franchiseur pour étudier ces points.

Ces critères entrent dans l’évaluation de la banque avec la santé du marché, la concurrence, l’emplacement de la future entreprise… Concernant le profil du dirigeant, elle n’exige pas une expérience dans l’activité souhaitée, mais s’assure toutefois que celui-ci possède les compétences indispensables à l’exercice du métier ciblé.

Sur le plan financier, le prêteur exige un apport personnel correspondant au minimum à 25 %-30 % du capital nécessaire et des prévisions de chiffre d’affaires/profit suffisantes pour garantir le remboursement du prêt.

Le dossier de demande de financement doit ainsi comporter une présentation de l’entrepreneur (parcours, aptitudes managériales et techniques…), une description détaillée du projet, une étude de marché complète et les tableaux financiers.

Pour monter un dossier solide et mettre toutes les chances de son côté, les conseils du franchiseur ne suffisent pas ; il est préférable de solliciter également un expert-comptable ou un consultant ou s’adresser à un réseau d’accompagnement des créateurs…

Des types de financements variés pour répondre à des besoins divers

La création et le lancement de la franchise impliquent différents besoins que couvrent des types de crédits adaptés. L’investissement comprend d’une part le droit d’entrée à payer à l’enseigne, le fonds de commerce, le droit au bail.

Pour l’installation, le franchisé doit réaliser des travaux d’aménagement, acheter des véhicules et du matériel et financer son stock. Enfin, il doit disposer d’un minimum de trésorerie pour couvrir le démarrage.

Attention, en contrepartie d’un crédit professionnel, la plupart des banques réclament des garanties comme une caution personnelle du dirigeant ou le nantissement du fonds de commerce. En complément du financement bancaire, les franchiseurs recommandent aux franchisés des réseaux partenaires en mesure de les aider à concrétiser leur projet.

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