Il existe en France quelque 4500 business angels disposés à accompagner les start-ups innovantes. Ayant pour la plupart vécu l’expérience de l’entrepreneuriat, ces passionnés restent pour autant prudents dans la gestion de leur capital. Aussi, parmi tous les dossiers qui leur sont présentés, seuls les 5 % au plus fort potentiel ont la chance de séduire ces investisseurs.
Les business angles investissent en moyenne 120 000 euros par projet, mais certaines parviennent à lever plus de 700 000 euros, voire 1 million d’euros pour les sociétés qui ont de plus gros besoins en capitaux.
En général, les business angels interviennent lors des deuxièmes et des troisièmes tours de table. Or, ces deux opérations sont organisées à deux années d’intervalle. Face à cette forte demande, les investisseurs ne parviennent pas à suivre. Aussi, ils durcissent leurs critères de sélection.
Pour obtenir leur soutien, les créateurs d’entreprises doivent par conséquent soumettre un dossier solide. Présenter un concept novateur ne suffit pas, il faut surtout convaincre du potentiel de développement de la future société avec des prévisions de croissance à deux chiffres. En effet, les business angels s’engagent au moment de la phase d’amorçage, étape du cycle de vie de la start-up associée au plus haut niveau de risque.
Important Le site de France Angels reçoit annuellement près de 10 000 dossiers de demande de financement d’entreprise.
Cette entité, qui joue le rôle de guichet unique, se charge ensuite de rediriger les demandes vers l’un des 82 réseaux existants suivant certains critères. L’un des plus importants est la proximité géographique, car les déplacements du business angel dans l’entreprise sont fréquents, surtout au début.
Bien entendu, le secteur est déterminant, certains réseaux étant spécialisés dans des domaines spécifiques. D’autres sont constitués des anciens élèves d’une école, à l’exemple de Ensae Business Angels & Entrepreneurs, Essec Business Angels ou Edhec Business Angels.
Si un projet retient l’attention des responsables du réseau, le futur dirigeant doit passer devant un comité de sélection. Lors de cette étape, le résultat repose pour 6 dossiers sur 10 sur la personnalité de l’entrepreneur.
Il devra ensuite patienter entre trois et quatre mois pour la réponse
