Les avantages de la Bourse pour le financement des entreprises

Tableau de bord en bourse

Malgré les critiques dont elle fait régulièrement l’objet, la Bourse de Paris permet aux entreprises françaises de trouver des fonds pour augmenter leurs capitaux propres, financer leur croissance ou des acquisitions. En 2016, les 36 milliards d’euros levés par les sociétés tricolores sur marchés d’actions ont participé au dynamisme économique national.

La Bourse, une alternative efficace au crédit bancaire

Chaque année, les émissions nettes de titres cotés représentent plus de 10 milliards d’euros. Le montant est minime au regard des encours de la place parisienne (2000 milliards d’euros), mais aussi des prêts bancaires et obligations.

Toutefois, elles ont l’avantage d’offrir une solution alternative stable de financement aux entreprises en leur permettant à tout moment de solliciter des capitaux supplémentaires auprès des actionnaires.

Ces dernières années, de nombreuses sociétés de différentes tailles ont opéré une introduction en Bourse. Cette ouverture du capital à l’ensemble des citoyens par le biais de nouveaux titres à souscrire renforce leurs fonds propres. Les besoins finançables avec cet argent frais sont multiples : acquisitions, prospection, R&D, recrutement… mais aussi pour réaliser de grosses opérations.

Les avantages de la Bourse pour les entreprises cotées

Moins volatiles, elles ont contribué durant la crise financière à atténuer les conséquences de la chute des crédits bancaires. Par ailleurs, au lieu d’une dette classique, le recours à la Bourse renforce les fonds propres, favorisant l’innovation et la croissance. Enfin, les sociétés ainsi financées ont un devoir d’information envers le public, apportant une transparence appréciable.

Au-delà de la question du financement, les entreprises qui entrent en Bourse améliorent leur visibilité, rassurent leurs clients et partenaires et attirent les éventuelles recrues. Grâce à leur valorisation, elles peuvent se comparer à leurs concurrentes, juger de la pertinence de leur stratégie…

Et en cas de difficultés majeures, être coté en Bourse a permis à certaines entreprises de sortir du rouge.

Une solution de financement à développer, mais pas un remède miracle

Le gouverneur de la Banque de France lui-même se prononçait l’an dernier pour le développement de ce mode de financement afin d’encourager des investissements davantage « tournés vers l’innovation ». Avec des fonds propres des sociétés non financières qui pèsent seulement 50 % du PIB, le Vieux Continent doit chercher à se rapprocher des États-Unis, où ce ratio est de 120 %.

Néanmoins, ce marché règlementé n’est pas forcément ouvert à toutes les sociétés. Par ailleurs, l’opération implique des coûts à mettre en concurrence avec les gains potentiels. De plus, faire appel au marché n’est pas une solution miracle à tout. Lorsque l’entreprise est en difficulté, le redressement via une augmentation de capital peut prendre du temps, voire ne jamais avoir lieu.

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