La création d’entreprises reprend après le léger repli (2,9 %) enregistré en décembre. Selon les dernières statistiques de l’Insee, au mois de janvier, 47.008 nouvelles sociétés ont vu le jour. Sur un mois, la progression est de 1,5 %. Près de la moitié (40 %) sont des auto-entrepreneurs, dont le nombre a augmenté de 2 % sur la période.
De 46 331 en décembre (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables au lieu des 3 % initialement annoncés), les immatriculations d’entreprises se sont élevées à 47 008 pour le premier mois de 2017 (+1,5 %), une tendance qui peut se refléter sur les demandes de prêt professionnel.
Dans le détail, ces créations se composent de 19 000 auto-entreprises et 27 996 entreprises de droit commun. Parmi ces dernières, les sociétés représentent 34,1 %, contre 25,7 % pour les régimes individuels.
En cumulé sur le dernier trimestre, le nombre de créations a augmenté de 7,7 % par rapport à la même période l’année précédente. Pour décembre, les formes sociétaires sont les plus importants contributeurs de cet accroissement des nouvelles immatriculations avec +9,8 % (après un recul pour le dernier mois de 2016), devançant de peu les entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+9,6 %).
Pour la première fois depuis deux ans, l’Insee observe également une évolution positive du nombre d’auto-entrepreneurs sur l’année (+1,4 %). Les secteurs les plus porteurs en matière de création d’entreprise sont restés le commerce, le transport, l’hébergement et de restauration ainsi que les services et soutiens aux entreprises.
Entre sa mise en œuvre en 2009 et 2013, le statut d’auto-entrepreneur a contribué chaque année à plus de 50 % aux chiffres de la création d’entreprises. Fiscalement attractif, simple à gérer d’un point de vie administratif, il séduit des étudiants, des seniors, des actifs pour une activité complémentaire, mais aussi pour 33 % d’anciens chômeurs désireux de se réinsérer ainsi professionnellement.
Depuis 2014, les modifications introduites par la loi Pinel l’ont rendu plus contraignant, ce explique le recul du nombre de nouveaux auto-entrepreneurs. Mais il n’en demeure pas moins intéressant pour les potentiels entrepreneurs soucieux de ne pas s’engager dans des démarches lourdes.