Nombreuses sont les PME et ETI françaises en quête d’un développement à l’international. Prospection, recherche de partenaires, implantation sur de nouveaux marchés… l’exportateur dispose d’une batterie d’aides financières pour concrétiser son projet export.
Prospecter une nouvelle zone géographique nécessite des moyens importants. Or, si les ventes ultérieures sur le secteur ciblé ne suffisent pas, l’amortissement des dépenses engagées peut s’avérer trop lourd pour l’entreprise.
Aussi, il existe des dispositifs pour réduire la part des frais à prendre en charge par l’exportateur. C’est le cas de l’assurance prospection, accessible aux entreprises dont les revenus ne dépassent pas 500 M€, quel que soit leur métier. Cette assurance est accompagnée d’une « avance prospection » destinée à couvrir la banque prêteuse si l’entreprise réalise un CA supérieur à 500 M€, mais inférieur à 1,5 M€.
Autre piste pour ne payer qu’une partie de ses charges de prospection ponctuelles et se couvrir durant la phase de prospection, il existe l’A3P. Les conditions d’éligibilité : un CA plafonné à 50 M€ dans le bilan fiscal, et à 200 000 € à l’export.
Au niveau national, ces programmes de soutien sont mis en œuvre par les collectivités et les CCI. Alternativement, au niveau européen, Fonds Européen aux Investissements Stratégiques (FEIS) finance jusqu’en 2020 les projets présentant des risques importants.
Face au risque de non-paiement ou de non-remboursement d’un prêt professionnel, il existe des garanties pour l’entreprise exportatrice. L’État fournit une assurance-crédit couvrant les contrats commerciaux, les biens immatériels, les prestations de service, et même les cautions.
En effet, Bpifrance notamment, garantit jusqu’à 80 % les cautions dans la majorité des pays. Elle protège également la banque qui accorde le crédit de préfinancement en cas d’incapacité de l’entreprise à le rembourser. Elle fournit aussi une assurance à la société ou la banque qui la finance pour tout type d’investissement effectué à l’étranger, ainsi l’apport en fonds propres réalisé dans la filiale étrangère d’une entité française.
Il existe aussi le « Prêt croissance international », d’un montant compris entre 30 000 € et 5 M€ pour des structures ayant plus de 3 ans d’ancienneté aux finances solides. Remboursable sur 7 ans au maximum, il est octroyé à taux fixe sans garantie.