Véritable colonne vertébrale de l’économie française, les PME sont le moteur de la croissance et de l’emploi, à condition bien entendu de trouver les fonds nécessaires pour accompagner leur développement. Pour les petites et moyennes entreprises, il existe différents moyens de se financer sans passer par les banques. Tour d’horizon de ces solutions de financement alternatives…
Dans son dernier rapport, l'Observatoire du financement des entreprises expliquait que les ETI et PME en croissance font davantage appel aux financements alternatifs que les grandes entreprises. Plusieurs enjeux ont toutefois été identifiés.
C’est ainsi que, pour les entreprises familiales, les actionnaires sont souvent hostiles à l’ouverture du capital à des fonds d’investissement, par crainte de perdre le contrôle de leur société. Des solutions de financement peuvent néanmoins être envisagées en tenant compte des exigences imposées par les actionnaires.
Important Pour les PME en croissance, l’offre de capitaux disponible reste globalement suffisante, le capital-investissement étant très dynamique en France comparé à celui des autres pays européens.
Le capital-innovation privé, en revanche, dépend encore largement du soutien public. Le seul point d’ombre reste toutefois le faible nombre de fonds de capital de taille significative, qui sont pourtant les seuls à pouvoir accorder des sommes d’investissement importantes.
Nouveau mode de financement actuellement en vogue, le placement privé permet aux ETI en croissance de lever des fonds auprès des investisseurs institutionnels, sans nécessairement être cotées en bourse. Ces dernières peuvent alors placer de la dette de long terme à partir de montants relativement faibles (émissions à partir de 10 M€). Lancé en 2012, ce marché rencontre un vif succès en France.
Véritable alternative au crédit pro, l’Euro PP répond efficacement aux besoins des entreprises en croissance en leur accordant des financements beaucoup plus élevés, et octroyés sur des durées plus longues, avec la possibilité de rembourser le capital emprunté à l’échéance du prêt (ce qui diminue le risque de refinancement).
Et le plus souvent, sans prise de garantie (c’est donc une aubaine pour les entreprises qui réalisent un investissement immatériel).
