L’Afrique, terre d’opportunités pour les entreprises françaises

Entrepreneur africain

Pour les entreprises hexagonales désireuses d’étendre leurs activités à l’international, l’Afrique représente un marché immense et à fort potentiel. Affichant une croissance soutenue associée à une très forte demande en biens et services de toutes sortes, elle offre des opportunités aux start-ups, PME et ETI françaises. La Banque Publique d’Investissement les encourage d’ailleurs vivement à venir investir sur le marché africain.

L’Afrique, un marché à fort potentiel de croissance

Pour BPI France, les entreprises tricolores ont l’avantage des liens historiques entre la France et de nombreux pays d’Afrique francophone. Ils ont ainsi d’importantes chances de profiter des perspectives de croissance enviables que présente le continent. Un rapport du FMI montre en effet une progression comprise entre 6 et 8 % pour la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie, par exemple.

Cette évolution est due en majeure partie à l’explosion démographique ; en effet, selon les prévisions, l’Afrique comptera 2,5 milliards d’habitants à l’horizon 2050, soit 25 % de la population mondiale.

Sur l’ensemble, du fait d’une urbanisation galopante, 150 à 300 millions de personnes vont constituer une classe moyenne ayant des besoins colossaux en produits de consommation divers, mais aussi en énergie, transport, santé, logement, etc.

Certaines enseignes n’ont pas attendu pour se lancer, comme Carrefour, qui a ouvert des centres commerciaux dans 8 pays africains. Mais les PME ne sont pas en reste. Parmi les 60 dirigeants d’entreprises ayant participé en janvier 2017 au 4e forum économique Afrique-France au Mali, la moitié représentaient des PME. Quant aux start-ups qui travaillent avec l’Afrique, elles possèdent leur propre groupement, baptisé Up40.

Règles fondamentales pour une implantation réussie en Afrique

Beaucoup d’entreprises sont encore freinées par les incertitudes géopolitiques. Pourtant, la principale difficulté réside dans l’hétérogénéité des marchés locaux, certaines économies (Côte d’Ivoire, Éthiopie, Tanzanie) étant plus solides, car moins corrélées aux ressources naturelles.

Par ailleurs, les experts recommandent de prendre le temps d’une descente préalable sur le terrain pour découvrir les réalités et nouer des partenariats. Pour cela, les entreprises intéressées peuvent solliciter l’accompagnement de la BPI, qui dispose d’un réseau de fonds d’investissement et d’entreprises africaines.

Les sociétés hexagonales peuvent même, depuis 2015, solliciter un crédit professionnel export d’un montant compris entre 1 million d’euros et 25 millions d’euros, couvert par la Coface. Plusieurs entreprises françaises de différents secteurs en ont déjà bénéficié, et de nombreuses autres devraient suivre leur exemple durant les prochaines années.

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