Avec la précarité croissante sur le marché du travail, les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la création d’entreprises. Désireux de vivre de leur passion, d’être leur propre patron et de vivre selon un certain idéal, ils se heurtent malheureusement souvent aux écueils de l’entrepreneuriat. Les principaux freins sont le difficile accès au financement et le manque d’expérience.
Portés par l’enthousiasme et convaincus du bien-fondé de leur idée, nombreux sont les jeunes entrepreneurs tentés de se lancer sans attendre dans l’aventure. Or, la réussite de celle-ci repose sur un minimum de connaissances en gestion d’entreprise, en management, et dans le domaine commercial.
Par ailleurs, un jeune doit déployer plus d’efforts pour paraître crédible face à de nombreuses personnes expérimentées. En effet, il aura à convaincre des fournisseurs, les potentiels salariés, un éventuel franchiseur, sans oublier son banquier lors de la souscription d’un crédit professionnel.
Ce dernier point représente d’ailleurs l’autre frein majeur pour les candidats à la création d’entreprises : le financement.
Important Car il faut généralement un apport personnel pour décrocher un prêt ou rejoindre le réseau d’un franchiseur, or les jeunes disposent rarement d’une épargne suffisante.
Cet apport, qui peut couvrir entre 20 % et 40 % du montant total nécessaire au projet, est exigé par les prêteurs et investisseurs pour marquer l’implication du futur entrepreneur.
Par ailleurs, ce dernier doit s’assurer d’avoir suffisamment d’argent de côté pour faire face à ses propres dépenses jusqu’à ce que son activité lui permette de se rémunérer correctement.
Malgré les obstacles, l’esprit entrepreneurial doit être encouragé, mais exige une formation adéquate. Différentes filières dans l’enseignement supérieur permettent de décrocher un diplôme permettant d’acquérir les fondamentaux du commerce et de la gestion courante d’une entreprise, et par la même occasion, de mûrir son projet.
Les experts conseillent également de prendre un emploi dans un commerce, à la fois pour acquérir un minimum d’expérience et pour se constituer un petit pécule avant de créer sa propre enseigne ou d’intégrer une franchise.
Important Ce dernier modèle est d’ailleurs recommandé pour les personnes possédant de fortes compétences dans un secteur précis, et ayant les qualités d’un dirigeant d’entreprise, mais qui manquent de fonds et d’expérience.
Elles peuvent ainsi bénéficier du savoir-faire et de la notoriété du franchiseur. Ces derniers n’hésitent pas, lorsqu’ils repèrent un candidat à fort potentiel, même jeune, à l’accompagner dans la concrétisation de son projet : formation, entrée au capital de la future entreprise, etc.
