L’ouverture d’un commerce nécessite des moyens financiers afin d’assurer de divers droits, les aménagements ainsi que les équipements indispensables.
Le démarrage d’une entreprise est conditionné par les moyens financiers pour assurer les diverses immobilisations du nouveau commerce : les droits d’enregistrement, le contrat de bail, les aménagements, les équipements, le stock initial et le fonds de roulement pour période minimum, qui permettra d’assurer le fonctionnement et les charges de l’entreprise pour les premiers mois de démarrage.
En 2015, l’enquête annuelle FFF/Banque Populaire a annoncé que pour les 71% des entreprises franchisées, le coût de l’installation a valu un minimum de 200.000 euros, si 30% d’entre elles ont déboursé moins de 50.000 euros.
Pour créer un commerce, l’entrepreneur investit avant tout avec ses propres capitaux. Mais il peut aussi s’adresser à des établissements financiers pour contracter un prêt classique. Parfois, le budget peut être renforcé par un crédit-bail, un prêt d’honneur ou d’autres formes d’emprunts disponibles auprès des organismes de financement.
Pour l’année 2015, le financement de projet par ressources personnelles s’est stabilisé à une moyenne de 44% du montant global, contre 42% pour 2014. 50% du financement ont été financés par les prêts bancaires, et le pourcentage restant a été attribué aux autres formes de crédits.
Un entrepreneur peut contracter un crédit pour entreprise d’une valeur pouvant atteindre les 60% du montant estimé pour le démarrage du commerce. L’emprunt sera alors garanti par un apport personnel émanant de l’emprunteur. La crédibilité du dossier présenté à la banque est essentielle pour espérer l’octroi du crédit. Ledit dossier devra alors présenter une étude de marché convaincante, ainsi que des prévisions consistantes.
15% des entrepreneurs qui ont décidé de recourir à un crédit pour entreprise ont contracté un prêt d’une valeur de moins de 50.000 euros. Par ailleurs, quatre entreprises sur dix ont obtenu, venant des établissements bancaires, un financement excédant les 200.000 euros.
Les organismes publics ont, pour leur part, attribué une aide financière pour 12% des commerces franchisés sur les 21% qui ont soumis une demande spécifique.
