L’accès au crédit des Très Petite Entreprise s’améliore

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Selon la dernière enquête de la Banque de France, les TPE (Très Petites Entreprises) accèdent plus facilement aux crédits de trésorerie et d’investissement, même si cela reste moins aisé que pour les PME.

Le crédit bancaire toujours très demandé

Chaque trimestre, la Banque de France interroge 4000 PME, 500 ETI et 2500 TPE pour faire un point sur l’accès au financement bancaire. Et selon les derniers chiffres publiés, durant le troisième trimestre 2016, les PME (de 10 à 249 salariés) et les TPE (moins de 10 salariés) continuent d’avoir largement accès au crédit professionnel.

Globalement, le dernier trimestre a vu la demande de nouveaux crédits rester quasiment stable, que ce soit en matière de trésorerie ou d’investissement, avec une baisse d’un point dans chaque catégorie, tant chez les PME que chez les TPE.

Du côté des PME, l’accès aux crédits d’investissement a conservé un bon niveau, avec 93 % des demandes satisfaites en totalité ou à plus de 75 %, contre 94 % au trimestre précédent, la catégorie des crédits d’équipement obtenant un score de 90 %. En matière de crédit à court terme, les réponses favorables aux demandes de trésorerie des PME ont légèrement baissé avec un taux de 83 %, contre 85 % au deuxième trimestre.

Les TPE moins bien loties

Sur le front des TPE, l’accès au crédit de trésorerie fait un bond de 5 points, passant de 64 % de demandes acceptées en totalité ou en grande partie au deuxième trimestre à 69 % au dernier trimestre, ce qui représente tout de même 14 % de moins que pour les PME.

Côté crédit d’investissement, là aussi la différence est flagrante avec un taux d’obtention de 82 % pour les TPE contre 93 % pour les PME, même si les réponses favorables gagnent 2 points d’un trimestre à l’autre.

Pour combler leur manque de capacités d’autofinancement, les TPE voient donc leur accès aux crédits bancaires s’améliorer, sans toutefois combler leur retard vis-à-vis des PME qui gardent apparemment la préférence des banques. L’avenir nous dira si la croissance des fintechs viendra à leur secours.

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