Les solutions de financement d’une entreprise en franchise

solution de financement pour franchise

La franchise séduit les entrepreneurs, mais l’investissement peut être très lourd, entre 20 000 euros et 2 millions d’euros en fonction du réseau à intégrer. Pour financer son entrée, le porteur de projet se tourne en priorité vers sa banque, mais d’autres solutions gagnent du terrain.

Financement prioritaire par les banques

Payer le droit d’entrée et une éventuelle formation, couvrir le besoin en fonds de roulement…, se lancer en franchise nécessite beaucoup d’argent. Or, le candidat doit fournir entre 25 % et 50 % du budget.

Pour trouver cette somme, les banques représentent le premier levier, d’autant que de nombreuses grandes franchises ont signé des partenariats avec des établissements bancaires pour faciliter la démarche des candidats.

Ayant l’avantage de la confiance du banquier dans le réseau, ces derniers décrochent plus rapidement le prêt dont ils ont besoin.

Mais l’argent ne se trouve pas uniquement chez les banques. Le financement non bancaire de la dette des entreprises du SBF120 (excluant le CAC40) représenterait d’après Bfinance 72 % en 2015 (+14 % par rapport à 2011).

Prêts d’honneur et participation des têtes de réseaux

Les prêts d’honneur à taux zéro sont très utiles pour le financement entreprise. Accordés principalement par les réseaux France Initiative et Entreprendre, éventuellement par le biais des chambres des métiers ou de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), ces prêts visent à améliorer l’accès au circuit bancaire traditionnel.

Pour favoriser le développement de leur pool de franchisés, certaines têtes de réseaux optent pour le report du règlement du droit d’entrée ou pour leur propre participation dans le nouvel entrant. Ce système permet de sécuriser le franchisé et les prêteurs.

Essor du financement participatif

Le crowdfunding aussi séduit de plus en plus. Les chiffres de l’association Financement Participatif France montrent un essor fulgurant, entre les 78,3 millions d’euros collectés sur les plateformes tricolores en 2013 et les 296 millions engrangés en 2015 (+95 %).

Les têtes de réseaux encouragent actuellement le recours à ce mode de financement, en particulier pour les fonds de roulement, essentiels aux premiers mois d’activité, et que les banques sont généralement réticentes à financer.

Les contribuables soumis à l’ISF sont souvent intéressés par la prise de participations dans de petites entreprises dynamiques pour défiscaliser.

Le financement participatif permet également de lever des fonds pour animer, développer et assurer la pérennité du réseau. Avant de s’engager, les banques prennent beaucoup de temps et de précautions, réclamant notamment des cautions. Le financement participatif est promis à un bel avenir, même si les professionnels pensent qu’il ne supplantera pas des outils plus traditionnels.

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