Une levée de fonds pour rêver plus grand

Accord pour projet d'entreprise

Loin d’être l’apanage seul des start-ups, la levée de fonds constitue également une alternative intéressante pour les entreprises désireuses d’augmenter leur trésorerie.

Ouvrir son capital pour réaliser ses ambitions

La levée de fonds est devenue un passage obligé pour les start-ups qui souhaitent développer leur activité à l’international. Dernier exemple en date : le site de streaming Deezer qui vient de réaliser cette année un tour de table de 100 millions d’euros pour s’implanter aux États-Unis et marcher sur les plates-bandes des géants Apple et Spotify.

En 2015, Blablacar, le champion français du covoiturage, a eu recours à ce mode de financement pour accélérer sa croissance en Europe. Le montant du butin : 177 millions d’euros. Des exemples parmi d’autres qui mettent en lumière un mécanisme bien rodé : ouvrir son capital à des investisseurs pour grandir et se lancer des projets ambitieux.

Une importante source de financement

« Entretenir de grandes ambitions, c’est bien. Mais encore faut-il avoir les moyens [financiers] de les réaliser », rappelle toutefois Valérie Allain-Dupré, Directrice de Participations de Sodéro Gestion. Les fonds nécessaires étant parfois conséquents, « le prêt professionnel bancaire ne suffit plus ». Elle recommande ainsi de faire appel à « un investisseur financier » tel que Sodéro Gestion qui est en mesure d’« investir en fonds propres ».

Ainsi, en se finançant auprès d’une société de gestion, l’entreprise s’assure d’« une plus grande stabilité », puisque les fonds sont gérés pour le compte d’établissements bancaires, d’investisseurs institutionnels ou de personnes physiques. Sans oublier que ce type de structure « peut investir au-delà du besoin » de départ et « se montrer plus patient » avec un éventuel retour sur investissement.

Les dirigeants gardent le contrôle de l’entreprise

Avant tout versement du fonds, un ou plusieurs rendez-vous peuvent être nécessaires pour approfondir les différents aspects du projet. S’il est convaincu de la rentabilité de l’opération, l’investisseur va « rédiger une lettre d’intérêt ». Après validation, plusieurs mois peuvent s’écouler entre la présentation au comité d’investissement et l’élaboration du document, notamment le pacte d’actionnaires.

En principe, le nouvel investisseur prend une participation de « 10 % à 49 % », laissant ainsi le contrôle de l’entreprise au dirigeant fondateur. Les règles du jeu doivent être claires et précisées dans « le pacte d’actionnaire », insiste Valérie Allain-Dupré.

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