La microfinance finance les entreprises et les particuliers exclus du circuit bancaire classique

Microfinancement pour entreprises

Pour les petites entreprises et les travailleurs indépendants à faibles revenus exclus du circuit financier traditionnel, les institutions de microfinance représentent une solution pour obtenir le financement dont ils ont besoin pour leur activité.

Financement et accompagnement des entrepreneurs

Souvent associé aux pays en développement, le microcrédit est aussi utilisé par bon nombre de particuliers et entreprises en Europe de l’Est et de l’Ouest. En effet, tous ceux qui n’ont pas accès aux banques peuvent se tourner vers ces établissements pour solliciter un prêt personnel ou un prêt professionnel.

Ainsi, 25 000 € peuvent être octroyés pour le loyer, les autres dépenses urgentes, ou une formation à un métier. Le même montant permet également de créer une micro-entreprise sans avoir à fournir une grande quantité de documents ou justifier de ventes suffisantes.

Au total, à travers le continent européen, un milliard et demi d’euros ont été débloqués en 2013 pour des prêts d’un montant moyen de 8500 €. Représentant 79 % de l’ensemble, les financements accordés à des sociétés sont en hausse par rapport à 2011.

D’autant qu’en plus des fonds, les entrepreneurs bénéficient d’un programme de tutorat, de formations et de services variés incluant l’épargne, l’assurance, les paiements et transferts d’argent pour les aider à la réalisation de leur projet.

Les défis de la microfinance

Estimant que les besoins à couvrir atteignent 5 à 6 milliards, le Fonds d’investissement européen (FEI) a mis en place le Programme européen pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI).

L’objectif du soutien public est de combler les lacunes du secteur privé, notamment en apportant le capital d’amorçage. En se développant grâce à la microfinance, ces petits acteurs deviennent à terme des clients potentiels pour les banques.

Après la crise de 2008, la demande a explosé avec la hausse du chômage, l’augmentation du nombre de travailleurs indépendants, le durcissement des conditions d’obtention des crédits bancaires classiques.

Mais la microfinance se heurte aujourd’hui à la concurrence croissante des ressources privées, en particulier le financement et le prêt participatifs, qui permettent aux internautes d’investir dans les petites entreprises de manière souple et rapide grâce à Internet. Elle doit par conséquent relever un défi double : innover pour gagner en efficacité et en ampleur, tout en garantissant la sécurité.

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