Le secteur du financement bancaire n’a jamais connu un taux aussi bas

PME profitant des taux bancaires bas pour améliorer leur dynamisme

Alors que le marché du crédit bancaire s’engouffre dans l’endettement, la croissance annuelle du crédit perd encore 0,5% de son taux en un mois.

Depuis le début de l’année 2016, les activités de financements bancaires n’ont cessé de dépérir. Au bout de six mois, les taux arrivent à un plancher historique de 1,54%.

La plus grande décadence a été enregistrée entre les deux derniers mois du premier semestre. En effet, si la croissance annuelle a été évaluée à 5,5% en mai, le mois de juin n’affiche plus que 5%. En outre, le taux d’endettement du marché a atteint les 3,9% il y a un mois de cela, et se chiffre à 4.3% en un an.

La baisse du coût de financement au niveau des banques est légendaire

Le cout du financement est à un niveau déplorable, et continue sa descente sans l’espoir d’une amélioration. Pour le secteur non financier, le taux de croissance annuel global est de 4,9% en mai 2016 contre 4,7% en juin de la même année.

Parallèlement, le coût du financement n’affiche pas de meilleurs résultats : 1,52% en mai contre 1,37% en juin. Le secteur s’engloutie de plus en plus dans l’endettement, une situation qui se traduit par la diminution considérable des flux.

Le secteur bancaire tient la plus grande part du marché de financement

Les banques restent les plus grands financeurs du prêt professionnel pour l’année 2016. Sur un encours total de 1.467 millions d’euros, le secteur bancaire a engagé 901 millions contre 566 millions d’euros pour le financement de marché. En outre, les crédits bancaires ont connu une hausse de 3,7% en deux ans, en glissement annuel de juin 2014 à juin 2016.

Le coût moyen de financement continue sa décadence

Bien que le prêt professionnel auprès des banques prenne le dessus sur le financement du marché, son coût continue de diminuer. Si en juin 2014, les taux ont été de 2,8%, ils ne seront que plus qu’à 1,54% deux années plus tard.

Le financement de marché ne se porte pas mieux, et conserve un taux dégressif de 0,4% en l’espace de deux ans.

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