Même à l’ère du progrès et de la technologie digitale, le capital tient toujours une place cruciale dans la création et la vie d’une société.
Le crédit bancaire est la forme la plus connue, et la plus utilisée pour financer une affaire. Durant de nombreuses années, les opérateurs économiques ont eu recours à cette pratique pour assurer le la création d’une entité professionnelle.
Aujourd’hui encore, ce procédé est encore employé par un grand nombre de créateurs d’entreprise. Mais avec l’évolution de la technologie et la migration du professionnalisme vers le domaine du numérique, le secteur de la finance a aussi apporté une réforme innovante dans le domaine du financement.
En entrant dans une époque de numérisation, la création de nouveaux projets se fait aussi plus facilement. Au lieu de passer par les banques pour contracter des emprunts, les entrepreneurs peuvent user de leurs fonds propres pour financer leurs affaires.
Cela va par ailleurs avoir un certain impact sur le taux de croissance du capital-risque au niveau des établissements financiers. Parallèlement, d’autres formes de financement plus accessibles et moins compliquées font leur apparition.
La forme la plus rudimentaire de financement entreprise est le recours à un crédit bancaire. Lorsqu’un professionnel s’adresse à une banque pour emprunter de l’argent afin de créer une société, l’établissement ne le considère pas comme un emprunt, mais plutôt comme un financement d’actif. Ainsi, la banque aura des droits sur la valeur de cet actif durant la période de remboursement du prêt.
Ce droit équivaut à la valeur de l’emprunt, à laquelle sera ajouté la totalité des intérêts. Une fois arrivées à terme des échéances, la banque lèvera ses droits pour libérer le capital.
Le domaine du financement entreprise voit naitre d’autres procédés. Ceux que l’on appelle « les petits porteurs » entrent en action à condition que les sociétés nouvellement créées possèdent des actifs physiques réels, qui pourront justifier leur investissement financier.
Mais pour ce qui est de l’entrepreneuriat moderne, spécialement pour les sociétés qui œuvrent dans le domaine de la technologie, l’accès au crédit bancaire et la cote en bourse sont pratiquement impossible.
Le chemin le plus court pour arriver à leur financement est donc l’utilisation des fonds propres de certains banquiers et des gros portefeuilles particuliers pour créer un capital-risque.
