En 2015, le tourisme a rapporté 160 milliards d’euros à la France, en transport, hébergement et restauration. Ce montant, qui correspond à 7 % du PIB national, a de quoi attirer les particuliers désireux de faire fructifier leurs économies. Par le biais des SCPI et FPCI, ils ont la possibilité d’investir dans l’hôtellerie sans acheter d’actions.
La Bourse est une solution pour tirer profit du dynamisme de l’industrie touristique par le biais de l’acquisition d’actions de grandes enseignes telles que le groupe Accor. Mais pour un particulier désireux de s’affranchir des fluctuations et contraintes des marchés financiers, il existe aujourd’hui de nouveaux produits financiers.
Les SCPI Foncia Cap Hebergimmo ou Corum permettent des investissements en direct dans les hôtels, mais seule la SCPI Atream Hôtels est spécialisée dans le domaine. Pour un ticket de 5000 euros, chaque investisseur peut devenir copropriétaire de murs d’hôtel trois et quatre étoiles dans l’Hexagone et d’autres pays de la zone euro.
Important En effet, avec 450 millions de visiteurs annuels, chiffre par ailleurs en progression de 4 % à 5 % par an, l’Europe jouit d’une bonne attractivité.
Les baux commerciaux portant sur des murs d’hôtel sont signés pour de longues durées, ce qui offre aux gestionnaires une sécurité sur leur fonds de commerce. Quant au propriétaire des murs, il évite la vacance de son bien.
D’ailleurs, selon le gérant de la SCPI Atream Hôtel, les hôtels trouvent plus facilement preneur que les immeubles à usage de bureaux, de commerce ou encore de logistique pour des contrats de 3, 6 et 9 ans.
Néanmoins, avec un rendement annuel estimé à 4,5 %, l’investisseur doit patienter trois ans, voire plus, pour parvenir à l’équilibre entre frais d’entrée et revenus perçus.
Idéalement, l’investissement doit être réalisé sur 10 ans.
Tandis que les SCPI se focalisent sur l’achat de murs, les Fonds professionnels de capital investissement (FPCI) investissent dans le fonds de commerce de l’hôtel ou dans l’ensemble de l’affaire.
Sur le principe, les deux options sont similaires : en misant sur des établissements de standing de grands groupes hôteliers, le particulier bénéficie de la performance du tourisme français. Mais avec le FPCI, il ne reçoit pas de revenus, uniquement des plus-values lorsque le fonds sera dissous, après 7 à 9 ans.
Important Ces plus-values ne sont pas imposées, mais restent assujetties aux charges sociales.
Avant de se lancer dans une telle opération, l’investisseur doit s’assurer de ne pas avoir besoin du montant engagé, d’autant que ce véhicule de placement nécessite au moins 30 000 euros au départ.
