La réforme des complémentaires santé va engendrer de nombreux changements pour les entreprises. Les professionnels ont d’ailleurs dû vérifier la conformité de leur protection sociale complémentaire aux nouvelles dispositions légales pour le 31 juin 2014. Par ailleurs, le gouvernement annonce déjà des règles de dispenses d’adhésion des salariés.
Les entreprises ne peuvent pas choisir leur mutuelle collective au hasard. Pour pouvoir bénéficier de l’exonération des contributions patronales au financement des garanties de santé, de prévoyance et de retraite supplémentaire, les entreprises ont l’obligation de respecter certaines règles quant au choix de la mutuelle entreprise. Les garanties doivent ainsi contenir :
La loi définit ce caractère objectif des catégories des salariés par 5 critères.
Si des modifications des garanties de protection sociale complémentaire sont nécessaires, la consultation préalable du comité d’entreprise est alors obligatoire ainsi que la modification de l’acte qui prévoit ces garanties (accord collectif, référendaire, décision unilatérales notifiée aux salariés) et le contrat conclu avec l’organisme d’assurance professionnelle.
A compter du 1er juillet 2014, les entreprises doivent avoir mis en conformité leurs contrats de protection sociale, sous risque de :
Un salarié non couvert par une assurance complémentaire peut saisir les prud’hommes et réclamer à son employeur les bénéfices des prestations non perçus ainsi que des dommages et intérêts.
Des précisions ont été apportées, lundi 30 juin, sur la réforme des complémentaires santé en entreprise. Les décrets d’applications prévoient alors 6 cas donnant le droit aux salariés de ne pas adhérer au contrat collectif obligatoire :
Les dirigeants doivent veiller à la conformité de leur protection sociale depuis le 31 juin 2014. Le gouvernement a par ailleurs annoncé des changements quant à l'obligation d’adhésion des salariés à ces contrats collectifs...