Le télétravail n’est plus une alternative pour certaines entreprises, il fait désormais partie de leur ADN

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Le télétravail n’est plus une alternative pour certaines entreprises, il fait désormais partie de leur ADN. Du moins, si l’on prend en exemple le cas d’une startup parisienne qui a penché pour l’adoption définitive de cette option visant au début à éviter les risques de contamination de ce virus mortel qu’est le Covid-19.

En France, l’on s’accorde à dire que l’arrivée du coronavirus a bien fait de bouleverser l’ordre de beaucoup de choses si ce n’est que de parler du monde du travail qui a fait ses premiers pas dans une nouvelle phase de son histoire, celle de la généralisation du télétravail.

Utilisée comme alternative face aux fermetures administratives liées aux confinements, cette pratique est en effet bien partie pour se faire une place permanente auprès des professionnels. Le dispositif d’encadrement adopté à fin 2020 le prouve, alors qu’en parallèle, certaines structures à l’instar de la startup parisienne Prevision.io ont décidé d’emprunter cette voie d’une façon définitive même sur la période d’après crise.

Le télétravail a gagné son ticket d’entrée

Dans l’Hexagone, la crise sanitaire n’a pas uniquement servi d’accélérateur pour le télétravail, elle lui a aussi accordé le ticket lui permettant de se faire une place de façon permanente auprès des professionnels.

Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur le rapport du cabinet d’étude Gras Savoye Willis Towers Watson. Celui démontrant à l’issue d’une enquête menée auprès des entreprises tricolores que 58% des DRH envisagent de perpétuer cette pratique même après cette période tumultueuse pour ne laisser que 18% pour celles qui n’ont pas encore étudié la question.

Aussi, il faut rappeler que depuis fin 2020, le télétravail est soumis à une réglementation plus favorable à une pérennisation que celle de 2005 (ANI) suite à un protocole d’accord signé par les partenaires sociaux à l’exception de la CGT. Un encadrement sur les modalités d’organisation de ce nouveau mode de travail qui a pour objectif principal de préserver :

  • Le fonctionnement de l’entreprise ;
  •  Les intérêts des salariés.

À Hubert Mongon, négociateur du Medef pour les dossiers sociaux et délégué général de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de préciser :

Cet accord apporte des points de repère aux employeurs qui doivent ouvrir des concertations avec les salariés pour s’organiser.

Hubert Mongon

Au patronat de préciser :

Ce texte ne serait ni normatif ni prescriptif, et il ne change pas les dispositions légales existantes.

Hubert Mongon

Certaines entreprises ont pris les devants

Selon Gras Savoye Willis Towers Watson, plus de la moitié des entreprises sont ainsi disposées à perpétuer le télétravail. N’empêche que certaines d’entre elles ont déjà pris les devants comme pour le cas de Prevision.io faisant savoir que :

Nous nous sommes mis en télétravail total avant que le gouvernement ne l’impose et en juin 2020, lorsque notre bail est arrivé à échéance, nous avons décidé de ne pas le renouveler. Tout se passait bien voire mieux pour l’entreprise et les salariés.

Ainsi, tout indique que cette startup parisienne de 50 salariés a pris goût à ce mécanisme pour l’inciter à prendre la décision de l’intégrer définitivement à son mode de fonctionnement et à mettre fin à son contrat de bail commercial pour ses bureaux. À Arnold Zephir, cofondateur de l’enseigne d’ajouter :

En 2020, le télétravail s’est imposé brutalement avec la crise sanitaire, mais il va se pérenniser dans de nombreuses entreprises.

Arnold Zephir

Mais puisqu’il s’agit d’un changement drastique, les dirigeants de Prevision sont conscients qu’ils auront à relever différents défis comme sur la question :

  • Du recrutement ouvrant le choix pour le niveau national ou à l’étranger ;
  • Du salaire qui se doit de varier ou non en fonction du lieu d’habitation en tenant compte des disparités régionales.
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