Le célèbre quartier d’affaires de la capitale du Royaume-Uni est progressivement déserté par ses occupants, à cause de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, mais également de la vulgarisation du travail à distance. Le taux de vacance des bureaux de la City continue d’évoluer à la hausse, amenant les acteurs immobiliers présents sur place à envisager un autre usage pour les bâtiments. Pourquoi ne pas les transformer en logement résidentiel ?
Le quartier londonien d’affaires est-il voué à disparaitre ? Les immeubles de bureaux et les locaux commerciaux seront toujours là, mais leur usage va quelque peu changer.
Maintenant qu’ils ont pris goût au télétravail, les Britanniques semblent beaucoup moins enclins à retrouver le rythme de leur vie professionnelle d’avant.
Bon nombre d’entre eux sont réticents à l’idée de se soumettre de nouveau aux horaires de bureau ou encore de prendre des transports en commun pour rejoindre leur lieu de travail.
Important Par conséquent, le quartier d’affaires de Londres-City pourrait tomber en désuétude, à moins d’en trouver un autre usage plus pertinent. L’une des pistes avancées est de transformer ces locaux professionnels en résidences.
Le projet a été adopté et les premiers objectifs déjà fixés. 1 500 nouveaux logements devraient voir prochainement le jour dans la City, mais le « Lord Maire » ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et présente un plan d’urbanisme encore plus ambitieux.
Pour rappel, avant l’apparition de la crise sanitaire, 24 000 entreprises œuvraient au sein des bâtiments de la City. L’idée est aujourd’hui de suivre l’exemple de Paris qui a su convertir son quartier d’affaires en quartiers résidentiels après l’incitation à travailler à domicile pour les occupants.
La transformation des bureaux en logements s’inscrit dans une logique quasi imparable puisqu’il contribuera à lutter contre les problèmes criants de logement.
La pandémie de covid-19 aura bouleversé la vie des Britanniques à bien des égards. Mais elle n’est pas le seul facteur ayant conduit à la désertion de Londres-City puisque l’adoption du Brexit a contraint pas moins de 400 entreprises financières britanniques à s’implanter ailleurs, dans un pays encore membre de l’Union européenne. Quant aux nouveaux logements, ils devraient être livrés d’ici 2030.
