Les centres commerciaux en Inde font face à un phénomène de désertion depuis des mois

couple indien en shopping

Les centres commerciaux en Inde font face à un phénomène de désertion depuis des mois. La raison, c’est évidemment l’épidémie du coronavirus forçant le pays à mettre sur pied des mesures de confinement. Une situation mettant ces derniers dans une mauvaise posture se manifestant essentiellement à travers l’effondrement des ventes.

En Inde, l’on compte actuellement plus de 1600 centres commerciaux de grande et de petite taille. Soit autant de structures permettant à des milliers de détaillants de louer un local commercial. Tout cela pour dire que depuis le début de la crise au premier trimestre, un nombre considérable de commerçants s’est retrouvé dans une situation critique en faisant face une chute phénoménale des ventes pour la simple raison que les acheteurs ont abandonné les lieux craignant la contamination.

Pour éviter le pire, ces professionnels ont ainsi adopté des mesures visant essentiellement à s’approcher des clients en espérant qu’avec la saison des fêtes qui arrive, ces derniers viendront à leur tour leur rendre visite au magasin.

Les ventes se sont effondrées

Selon un rapport de l’organisme Anarock Retail and Retailers Association of India (RAI), l’Inde compte quelque 1 650 centres commerciaux dont 650 de petite taille et 1 000 de grande envergure. Soit, autant d’emplacement permettant à des milliers de détaillants de perpétuer leurs activités dans les meilleures conditions. Du moins, jusqu’à ce que l’épidémie du coronavirus fasse son entrée sur le territoire et obliger les pouvoirs publics à mettre en place les mesures de confinement forçant la fermeture des magasins jusqu’en juin dernier.

Résultats, les commerçants ont vu leurs ventes s’effondrer d’une façon phénoménale avec une chute de 77% enregistrée auprès des centres commerciaux en notant que les vendeurs dans les rues principales ont également emprunté la même voie en affichant un recul de 65%.

Et d’après le RAI, cette tendance s’est perpétuée même si la réouverture a été autorisée à la fin du premier semestre. Ce, en précisant que cette fois, la raison principale de l’accalmie est liée au fait que les acheteurs ont continué de déserter les lieux jusqu’en juillet avant de recommencer à fréquenter le système enregistrant une légère reprise de 30 à 50% en août. À l’Association d’ajouter :

Les centres commerciaux resteront touchés, car leur principal moteur de trafic, les multiplex, n’est pas encore ouvert.

La saison des fêtes pour sauver la mise

Avec un niveau de fréquentation limité à 50% au mois d’août dernier, les centres commerciaux sont conscients qu’ils ne sont pas encore tirés d’affaire même s’ils sont autorisés à rouvrir les portes depuis juin. En dernier recours, leur espoir se repose ainsi sur la saison des fêtes pour sauver la mise en prenant en compte une note d’Anarock-RAI précisant que :

En raison des fêtes qui arrivent, environ 75% des personnes interrogées dans les villes de niveau II et III ont indiqué qu’elles prévoyaient de visiter un centre commercial au cours des trois prochains mois.

Ce qui se présente comme une bonne nouvelle pour ces derniers qui se doivent cependant de relever un défi majeur, la mise en place des mesures de sécurité capable d’instaurer la confiance des consommateurs.

En attendant, ils peuvent continuer à pratiquer les stratégies appliquées durant le confinement pour assurer la continuité de leurs activités en s’approchant de la clientèle. À savoir :

  • Les livraisons à domicile ;
  • Les collectes en bordure de rue ;
  • Les appels vidéo ;
  • L’utilisation d’application mobile permettant aux consommateurs de contacter directement les magasins.
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