2019 a marqué le retour des investisseurs sur le marché de l’immobilier professionnel des centres-villes

investisseurs sur marché immobilier professionnel

2019 a marqué le retour des investisseurs sur le marché de l’immobilier professionnel. Du moins, en ce qui concerne les locaux d’activité situés en centres-villes qui d’après Xavier Belvaux, Directeur Business Development chez Orpi Pro, a particulièrement brillé par sa croissance. Un essor qui s’explique à travers l’inversion de tendance auprès des acteurs concernés.

Le temps est révolu où les investisseurs concentraient leurs efforts dans les zones périurbaines pour effectuer des placements sur le marché du l’immobilier professionnel. La tendance est désormais au changement pour permettre aux centres-villes de retrouver leur dynamisme si l’on croit les analyses Xavier Belvaux, un expert dans ce domaine.

Ce spécialiste a même tenu à faire savoir que cette reprise qui s’est affichée depuis 2018 concerne aussi bien la région parisienne que les provinces en notant que le secteur était au mieux de sa forme cette année.

Dans ce sens, ce Directeur Business Development chez Orpi Pro a d’ailleurs fait valoir qu’en dehors des actifs de bureau, les autres segments ont tous connu une forte demande notamment en ce qui concerne l’immobilier commercial.

L’immobilier d’entreprise des centres-villes renaît de ses cendres

Investissement immobilier commercial, d’entrepôts, de pieds d’immeuble ou de bureau, les placements dans le secteur professionnel commencent désormais à ré intéresser les investisseurs pour permettre à ce domaine de renaître de ses cendres et à Xavier Belvaux de dire que :

« Aujourd’hui, on assiste au mouvement opposé, à la revitalisation des centres-villes, ce qui pousse le marché à réagir différemment ».

Xavier Belvaux.

Ainsi, tout indique que ce segment a retrouvé de son dynamisme en milieux urbains, alors qu’auparavant, les acteurs concernés préféraient les zones périphériques. Dans ce sens, cet expert a même tenu à préciser que :

« Selon les données qui remontent du réseau Orpi Pro, fort de 1300 points de vente, la situation est encore meilleure en 2019 qu’elle ne l’était en 2018 ».

Xavier Belvaux.

Une reprise qui, d’après ce spécialiste, est le fruit d’un retournement de tendance du côté de la clientèle incitant les opérateurs du domaine à changer de stratégie. À ce responsable de chez Orpi Pro d’ajouter :

« Si beaucoup de grandes enseignes réinvestissent les cœurs de ville, c’est parce que la demande de la clientèle a évolué ».

Xavier Belvaux.

À noter que ce changement est principalement lié à l’appétence des jeunes pour ces types de locaux qui permettent à ces derniers d’affirmer davantage leur conduite écoresponsable à travers les espaces partagés ou de coworking encourageant l’ouverture et l’échange.

Toutes les régions sont concernées

Il va sans dire que la promotion des actifs immobiliers professionnels est au cœur des préoccupations des investisseurs qui font tout pour répondre au besoin croissant des consommateurs qui préfèrent désormais les locaux situés en centre-ville plutôt que ceux des zones périurbaines. Et d’après Xavier Belvaux, toutes les régions en sont concernées.

En ce qui concerne l’Ile-de-France par exemple, l’analyste a fait part d’un engouement avéré pour les départements 91 et 92 qui profitent du développement de la zone de Saclay. Et il faut dire qu’il ne s’agit pas de l’unique du coin puisqu’il peut également compter sur le projet Grand Paris qui ne fait qu’accentuer la demande et qui a tendance à continuer dans ce sens au fur et à mesure de l’avancée des travaux s’y référant.

À préciser que Paris demeure la destination préférée de ces acteurs, sauf que pour l’heure, le prix au m² qui a atteint un niveau record accompagné d’un taux de vacance quasi nul n’a fait que lester leur volonté.

Du côté des provinces, l’effervescence est aussi au rendez-vous notamment, grâce à ce dispositif gouvernemental si l’on croit Xavier Belvaux qui fait savoir que :

« Grâce à la loi Élan qui favorise la revitalisation des centres-villes, la demande pour les locaux situés dans un emplacement de 1ère catégorie est également en hausse dans les villes supérieures à 20 000 habitants où les investisseurs peuvent trouver une rentabilité locative allant jusqu’à 10% ».

Xavier Belvaux.

N’empêche cependant que les agglomérations inférieures à 80 000 ressortissants y trouvent aussi leur compte comme pour le cas de Montauban, de Limoges, de Cap-Breton, de Bourges, de Thionville ou de Metz.

Retour au de page