L’immobilier commercial francilien redémarre très fort

Après un mois de mars terne, l’immobilier commercial en Île-de-France retrouve progressivement ses couleurs depuis le début du processus de déconfinement. Puis, le marché a amorcé un redémarrage très fort, avec une préférence des porteurs de projets pour les commerces de proximité et les locaux de service ayant pignon sur rue.

L’immobilier commercial en Île-de-France n’a pas été épargné par l’épidémie en mars. Le secteur a subi un ralentissement net de ses activités dès l’annonce du confinement, provoquant une chute spectaculaire des recherches de locaux commerciaux, mais le supplice a été de courte durée.

Dès l’annonce du processus de déconfinement par le président Macron à la mi-avril, les agences franciliennes ont noté un regain d’intérêt croissant pour les bonnes affaires en immobilier commercial. L’emballement serait même encore plus fort qu’avant la crise. Les commerçants recherchent surtout des supérettes, des épiceries ou des points de vente qui ont performé durant le confinement. Les locaux ayant pignon sur rue pour des services de proximité attirent également beaucoup d’investisseurs.

L’immobilier commercial renoue avec l’engouement des investisseurs

Un redémarrage très fort de l’immobilier de commerce a été constaté en Île-de-France. Cette reprise contraste beaucoup avec l’atonie générale du marché au début de la crise de la Covid-19. On se rappelle tous d’une baisse subite de la demande en locaux commerciaux à l’annonce du confinement.

Les agences immobilières ne recevaient alors que deux à trois appels par jour, contre plus d’une centaine de requêtes journalières auparavant. Les commerçants qui ont déposé leur dossier ont préféré se mettre en retrait et certains propriétaires et locataires ont profité du ralentissement pour renégocier les termes de leur contrat. Puis, à l’annonce du déconfinement, les investisseurs se sont remis à chercher de bonnes affaires, avec un enthousiasme encore plus fort qu’avant la crise.

Les commerçants surtout intéressés par les opportunités de bonnes affaires

Les recherches se concentrent essentiellement sur les commerces de proximité, qui ont prouvé leur résilience et la fiabilité de leur modèle pendant la crise. Les porteurs de projet s’intéressent en particulier aux :

  • épiceries ;
  • supérettes ;
  • points relais des enseignes de grande distribution.

Les chercheurs d’opportunités montrent le même engouement pour les services de proximité tels que :

  • les serrureries ;
  • les coiffeurs ;
  • tout type de local commercial ayant pignon sur rue.

L’intérêt des investisseurs pour les restaurants, un secteur qui a particulièrement souffert des mesures de confinement, est plus surprenant. Cet engouement s’expliquerait par une volonté présumée de profiter des difficultés financières de certains restaurateurs, qui seraient contraints de céder leurs murs ou leurs fonds de commerce à bas prix. En revanche, il faudrait attendre la fin de l’année et la fin des mesures de soutien de l’État pour voir si cette théorie tient la route.

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