La mise en place de la zone commerciale jardinage suscite l’inquiétude auprès des Montcelliens

 population en zone commerciale

Depuis des mois, l’investisseur, EIC transactions tente d’installer une zone commerciale à Montceau-les-Mines. Mais il s’avère que l’arrivée de ce projet baptisé Jardiland suscite l’inquiétude des Montcelliens. Du moins, en ce qui concerne les commerçants et les élus de la ville qui y voient une éventuelle menace, malgré les opportunités qu’il a à offrir.

Le conseil municipal du 7 octobre dernier fut l’occasion pour Laurent Selvez de remettre sur le tapis un sujet relativement épineux pour la ville de Montceau-les-Mines. Celui qui concerne la mise en place de la zone commerciale Jardiland.

Cette personnalité a en effet profité de cette réunion pour faire part de l’inquiétude des commerçants face à l’arrivée d’activités commerciales s’y référant. Celles qui entreront en concurrence directe avec celles déjà mises en place par ces derniers.

Un avis partagé par la maire Marie-Claude Jarrot et son adjoint aux commerces et à l’économie Guy Souvigny qui se sont positionnés pour prendre la défense des concernés en notant cependant qu’il s’agit là d’une opportunité en or pour le centre-ville d’étendre sa superficie.

Une opportunité oui, mais…

En choisissant Montceau-les-Mines pour y implanter Jardiland, EIC transactions offre une opportunité en or pour cette ville. C’est du moins, ce que Guy Souvigny a tenu à faire savoir en précisant que :

« Jardiland n’est pas très loin du centre-ville. Cela peut permettre au centre-ville de grandir. En centre-ville, on n’a pas 800 m² à mettre à disposition à ces enseignes. C’est compliqué ».

Guy Souvigny.

Et puisqu’il s’agit d’un centre commercial, la logique veut que des activités commerciales y soient lancées pour permettre de redynamiser cette contrée. Et dans ce domaine un acteur majeur s’est déjà manifesté et devrait entrer en scène dès février 2020. À cet adjoint au maire d’ajouter :

« Un bail commercial a été signé avec la FNAC, avec des clauses suspensives. Si elle n’a pas une enseigne porteuse à côté d’elle, elle ne viendra pas ».

Guy Souvigny.

Et il faut dire que la FNAC n’est pas la seule puisque deux autres enseignes de la même envergure dont l’identité demeure secrète se préparent à entrer en coulissent.

… Elle suscite l’inquiétude

Jardiland est certes une aubaine pour Montceau-les-Mines, mais force est de constater qu’elle suscite l’inquiétude auprès de Montcelliens notamment en ce qui concerne les commerçants qui y voient une menace pour leurs activités face à l’arrivée de nouveaux acteurs qui viendront investir les lieux. C’est ce qui a d’ailleurs incité Laurent Selvez à soulever la question sur le sujet à l’occasion du conseil municipal d’octobre dernier en s’exprimant en ces termes :

« Les commerçants sont inquiets sur les enseignes, alors est-il possible de connaître la nature de ces enseignes sans en dévoiler les noms ? »

Laurent Selvez.

Pour y répondre, Guy Souvigny n’a pas hésité à mentionner la Fnac, mais en ce qui concerne les autres, il est resté évasif dans ses propos :

« La FNAC, c’est oui. Quant aux deux autres enseignes, c’est le mystère. Toutefois, selon nos informations, devait s’implanter une enseigne de déstockage de grandes marques (vêtements), là encore, c’est la douche froide. C’est non ».

Guy Souvigny.

Quoi qu’il en soit, tout indique que cette situation trouble également Marie-Claude Jarrot qui a fait part de son point de vue face à l’entrée en scène de certaines activités. À la maire de préciser :

« Il y a deux choses auxquelles je me suis opposée. Aucun commerce qui fait concurrence avec le centre-ville. Deuxièmement pas de restaurant. J’estime qu’il y a eu beaucoup d’investissement dans les restaurants dans notre ville ».

Marie-Claude Jarrot.

N’empêche cependant que la mairie est consciente qu’il s’agit là d’un projet privé sur lequel, elle ne peut empiéter pour ramener cette élue à dire que :

« Si l’investisseur veut mettre un restaurant, on ne pourra pas l’en empêcher. Mais nous aurons marqué notre désapprobation ».

Marie-Claude Jarrot.

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