Des aides sont accordées aux buralistes pour diversifier leurs activités

buraliste au travail

Avec les nombreuses actions menées par les associations antitabac et les effets néfastes avérés de la cigarette, les buralistes vont vraisemblablement devoir faire face à un ralentissement de leurs activités. Certains risquent même de mettre la clé sous la porte. Pour éviter à ces commerces de disparaître, dans les Ardennes, le plan de sauvetage des buralistes a été revu et corrigé pour s’adapter à la situation.

Les Ardennes ont enregistré la fermeture d’une centaine de bureaux de tabac en moins de 20 ans

Depuis 2003, 136 buralistes ont déposé le bilan dans les Ardennes. Entre temps, la vente de tabac et cigarettes a chuté de -60 %.

Face à la forte probabilité de disparition de ces boutiques dans les prochaines années, la Chambre de Commerce et de l’Industrie du département et la Chambre Syndicale des Buralistes ardennais se sont accordées sur la nécessité de soutenir cette profession.

Important La mesure prise consiste à accompagner les propriétaires de bureau-tabac à varier leurs activités et à s’orienter vers d’autres produits moins sujets à controverses.

Pour assurer la survie de ces commerçants, les Pouvoirs publics ont débloqué un fonds de 80 millions d’euros à répartir sur 4 ans.

Important Les buralistes sont donc appelés à soumettre leur projet d’extension à la CCI et, s'ils remplissent les conditions requises, ils pourront prétendre à un financement de l'ordre de 33 % du montant total de l’investissement.

Outre l'extension du local commercial pour la vente d’autres produits, le chèque peut également être utilisé pour financer une reconversion professionnelle.

Les bureaux de tabac vont servir de caisses pour le Trésor Public

Outre la vente des produits règlementés comme les tickets de PMU ou les timbres postes, les bureaux de Tabac se verront confier une autre mission à partir de l’année prochaine.

Important En effet, ils serviront de poste avancé du Trésor Public pour le paiement de certains impôts tels que les taxes foncières ou les taxes télévisuelles.

Toutefois, ils ne seront autorisés à encaisser que les redevances de moins de 300 euros. La CSB a également développé un partenariat avec la SNCF pour pouvoir commercialiser des tickets de RER et de TGV.

Chaque buraliste est libre de transformer son établissement à sa guise et les possibilités sont multiples. Les transformations ont été longtemps freinées par le manque de fonds, mais ce financement va apporter un début de solution.

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