Les ventes de voitures particulières neuves en France ont accusé leur quatorzième baisse mensuelle d’affilée en juillet

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Les ventes de voitures particulières neuves en France ont accusé leur quatorzième baisse mensuelle d’affilée en juillet. C’est l’une des grandes lignes récemment mises en exergue par la PFA dans un rapport traitant le sujet. La note qui a permis de découvrir que cette fois, Renault a fait figure d’exception en évoluant à contre-courant.

Malgré la sortie de crise sanitaire, l’emprise des impacts des contextes géopolitiques et économiques actuels continue de se faire sentir en mettant un frein à la reprise dans de nombreux secteurs d’activité et fonds de commerce. Le marché automobile français est de cette liste en notant que pour sa part, le phénomène a choisi de se manifester à travers la filière des voitures particulières neuves lestée par la pénurie de semi-conducteur.

La Plateforme automobile (PFA) en donne la preuve dans son dernier rapport indiquant qu’en juillet dernier, les ventes ont affiché leur quatorzième mois de baisse consécutive. Une situation qui concerne la grande majorité des constructeurs avec quelques exceptions comme pour le cas de Renault.

La chute infernale se poursuit

D’après la PFA, la tendance est à la baisse depuis plus d’un an en ce qui concerne les ventes sur le marché automobile français en pointant du doigt la part jouée par la pénurie de semi-conducteurs engendrant un déséquilibre de l’offre face à la demande.

Du moins, en ce qui concerne les voitures particulières neuves selon la plateforme indiquant qu’en juillet dernier, le secteur a accusé une baisse de 7,06% en glissement annuel. Un résultat plutôt encourageant selon certains acteurs du milieu estimant que par rapport à la moyenne mensuelle enregistrée depuis début 2022 affichant 15,3%, il s’agit-là d’un léger signe d’amélioration.

Ainsi, un peu plus de 100 000 VP étaient immatriculés au septième mois de l’année dont 52 000 de l’écurie Peugeot à travers la 208 en tête des classements avant la Renault Clio et la Dacia Sandero affichant respectivement 37 800 et 35 509 unités à leur actif. Inutile de préciser que le reste est réparti entre différentes marques en notant que là encore, le top 10 est occupé par des françaises.

Puisqu’il est essentiellement question de recul des ventes, PFA a indiqué qu’après plusieurs mois de tendance baissière, un effondrement de 33% s’est manifesté auprès des hybrides rechargeables en juillet si les 100% électriques ont affiché un bilan positif.

Renault a navigué à contre-courant

D’après ce rapport de la PFA, la chute des ventes de VP neuves constatée ces quatorze derniers mois concerne la grande majorité des constructeurs. Toutefois, la plateforme a tenu à préciser qu’en juillet, la marque au losange a navigué à contre-courant.

En effet, le groupe Renault a joué sur l’exception au septième mois de 2022 en enregistrant un rebond de 14,45% de ses nouvelles immatriculations. Une prouesse inattendue selon les analystes en prenant compte de la chute moyenne de 16,6% enregistrée au premier semestre de l’année.

Ainsi, tout porte à croire que cette fois, c’est la Renault Clio qui a sauvé la mise à ce constructeur. Ce qui n’est pourtant pas le cas pour son concurrent principal Stellantis, malgré la belle prouesse de la Peugeot 208.

En effet, pour cette enseigne regroupant la marque Peugeot, Opel, DS et Citroën, la vitesse était encore sur marche arrière avec un recul de 9,91% en juillet. Soit, une chute de près de 20% sur les sept premiers mois de l’année par rapport en 2021 sur la même période.

Et il faut dire que le groupe n’est pas le seul puisque d’autres sont aussi rangés sous la même enseigne en prenant en exemple le cas du géant allemand Volkswagen enregistrant un écroulement de 25% porté essentiellement par sa marque d’entrée de gamme Seat, reculant à 58%.

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