Les risques encourus par le lancement d’une startup

 Start Up

De plus en plus de startup émergent sur le marché actuel. Presque un Français sur deux veut devenir entrepreneur et certains d’entre eux s’activent pour lancer leurs propres sociétés. Toujours est-il qu’il faut tenir compte des risques qui peuvent encourir, d’autant plus que la liste de ceux-ci ne fait que se rallonger.

Motivés par la forte expansion des startup qui abondent dans le pays, bon nombre d’entrepreneurs français foncent actuellement tête baissée dans le lancement de leur entreprise. Le projet ne manque pas cependant de risques. Que le niveau soit financier, professionnel ou familial, celui qui prévoit de créer une société doit estimer les difficultés engendrées par ce projet. La prise en compte des risques permettrait de mieux réussir.

Quoi qu’il en soit, un bon entrepreneur sait toujours rebondir en cas d’échec. De plus, les créateurs d’entreprise s’épanouissent mieux dans un domaine à risque plutôt que redevenir un simple salarié dans un établissement quelconque.

Ce que risquent les créateurs de startup

Le risque financier est celui qu’il faut tenir compte en priorité en cas de projet de lancement d’une jeune pousse. Cela ne veut pas forcément dire que la réussite du projet dépend de la perception d’un revenu important ou de l’existence d’une aide financière.

Les risques d’échec sont variables, dépendant des activités de l’entreprise. La perte d’argent est, par ailleurs, inévitable en cas d’échec étant donné qu’un prêt d’honneur requiert un dépôt de garantie et que les frais déboursés lors de la réalisation du projet seront perdus.

Lié à la finance, le risque professionnel ne doit pas être mis de côté. La majorité des entrepreneurs ont lancé leur startup en étant déjà au chômage, ils perçoivent ainsi des allocations qui leur permettent de s’acquitter de leurs dépenses quotidiennes.

Certains d’entre eux préfèrent conserver leur actuel travail à temps partiel, ou collaborer avec son employeur afin de bénéficier d’un financement. D’autres économisent de l’argent pendant plusieurs années, dans le but de se constituer un capital de départ.

En outre, tous les entrepreneurs émettent les mêmes impressions sur la pression qu’ils subissent, venant de leur famille. En effet, il arrive que leur conjoint doive supporter avec eux les conséquences de leurs décisions. Sans parler des risques qui pourraient se répercuter sur leurs progénitures. Il convient alors de maintenir la communication entre les membres de la famille pour réduire le risque familial.

Les attitudes à prendre en cas d’échec

Lorsqu’on se lance dans une aventure entrepreneuriale, le risque d’isolement peut vite arriver. L’entourage ne peut pas forcément comprendre le projet et son déroulement, ce qui amène à des questions embarrassantes ainsi qu’à des réflexions démotivantes.

Heureusement, l’existence des incubateurs de startup et la possibilité d’adhérer à un réseau d’entrepreneurs permettent actuellement d’éviter cette marginalisation.

En outre, l’entrepreneur doit pratiquer régulièrement du sport et surveiller les signes d’insomnies, de stress ou d’irritabilité afin de préserver son équilibre émotionnel. En effet, un « burn out » peut survenir après un échec. Dans la majorité des cas, l’angoisse ne vient pas de l’éventuel chômage, mais de la difficulté à trouver une autre activité qui pourrait autant l’épanouir. Comme le confie un créateur de startup :

Ma plus grande peur aujourd’hui n’est pas que ma boîte échoue, mais qu’aucun autre métier ne puisse m’apporter autant de satisfaction. Et peu de boîtes peuvent m’offrir le poste de PDG !

La plupart des entrepreneurs se sentent davantage fortifiés après avoir surmonté leur échec. Ils restent motivés dans l’élaboration de nouveaux plans en ayant conscience des risques à encourir, surtout qu’il existe actuellement plusieurs moyens de financer un fonds de commerce.

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