Les moyens de financement d'un fonds de commerce

Etude d'un contrat de cession de commerce

En France, le fonds de commerce fait l’objet de transactions pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros. Pour financer un projet d’acquisition, il existe un large choix de solutions. Cédant et acquéreur trouvent par exemple leur compte dans le crédit vendeur. Ce second bénéficie surtout d’une sorte de facilité de paiement. Tour d’horizon !

Les cessions de fonds de commerce représentent un marché chiffré annuellement à plusieurs centaines d’euros. Les tarifs varient selon la région et le type d’activité.

Les écarts peuvent parfois se révéler significatifs. Pour acquérir un fonds de commerce, particuliers et professionnels peuvent recourir à un large choix de solutions de financement.

Parmi celles-ci figure le crédit vendeur qui révèle un aspect pratique aussi bien pour l’acquéreur que pour le cédant. Pour prévoir les éventuels frais et coûts liés au projet, mieux vaut surtout bien élaborer un plan de financement. Il s’agit ici de prendre en compte tous les paramètres et éléments requis.

Les chiffres clés des fonds de commerce en France

Quelque 40 000 cessions de fonds de commerce sont comptabilisées annuellement. D’après les chiffres du baromètre Bodacc, ce type d’opération a représenté en moyenne 180 000 euros en 2015.

Les prix des fonds de commerce varient d’une région à une autre. Ils sont élevés en Île-de-France, en Picardie ou au Nord-Pas-de-Calais, avec une valeur moyenne de 200 000 euros (en 2015). La même tendance est constatée à La Réunion, en Guadeloupe et en Martinique.

À chaque activité correspond aussi des tarifs particuliers. Si environ 56 000 euros permet d’acquérir le fonds de commerce d’un salon de coiffure, il faut compter jusqu’à 800 000 euros pour un magasin d’optique.

Tour d’horizon du crédit vendeur

Il existe différentes solutions de financement fonds de commerce. L’État peut par exemple octroyer des prêts aidés de type Arce. Ceux-ci seront éventuellement complétés par un crédit bancaire. Les particuliers peuvent aussi puiser dans leur épargne personnelle.

Pour espérer faire une bonne affaire, c’est-à-dire, acquérir un fonds de commerce à un prix plus juste, de plus en plus d’acquéreurs se tournent vers le crédit vendeur. Une solution qui se caractérise par une négociation avec le cédant, en vue d’un étalement du coût.

En d’autres termes, l’acquéreur s’acquitte d’une partie du fonds de manière échelonnée. À noter toutefois que le crédit vendeur couvre seulement 50 % du prix de cession. Sa durée va de 12 à 36 mois. Enfin, le cédant peut exiger la caution d’une banque, pour sécuriser la transaction.

Autres éléments essentiels

En termes de fonds de commerce, des frais d’acquisition doivent être prévus dans le plan de financement. Ces frais représentent entre autres les droits d’enregistrement, les honoraires de conseils, ainsi que le financement de l’entreprise (coût de mise en conformité, trésorerie, investissements requis à court terme…).

Dans le cas de l’acquisition d’une entreprise en franchise, le plan de financement prévoit aussi le droit d’entrée dans le réseau.

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