
La cession d’entreprise est en passe de devenir un marché à plusieurs millions d’euros dans les années à venir. L’évolution des attentes des consommateurs est une des explications à ce mouvement majeur. Pour les repreneurs, une phase de préparation est de mise. Il s’agit là de se rendre crédible, pour avoir le financement du projet.
Le monde évolue à un rythme effréné. Un phénomène qui n’épargne pas le secteur de l’entreprise. En effet, la cession d’entreprise gagne de plus en plus de terrain et les 10 années à venir s’annoncent effervescentes. La liste des repreneurs ne cesse pas non plus de s’allonger.
À la tête d’une association œuvrant pour l’accompagnement des repreneurs, Radoine Mebarki met le projecteur sur les écueils associés à une telle opération. Il prodigue ainsi des conseils utiles lors de la phase de préparation. Il parle d’un passage obligé pour gagner en crédibilité auprès des financiers.
600 000 entreprises feront l’objet d’une cession dans les 10 prochaines années, selon Radoine Mebarki, fondateur « Tous Repreneurs », une association qui accompagne les acquéreurs. Le non-moins président du Mouvement National pour le Repreneuriat se targue d’ailleurs d’être un « militant de l’emploi ».
Il livre des conseils utiles pour garantir la réussite de tout projet d’acquisition. Lors d’une interview accordée à Les Echos Entrepreneurs, Monsieur Mebarki attire l’attention sur le caractère peu évident du repreunariat.
Il a notamment parlé de plusieurs étapes à suivre, afin de se montrer « finançable » auprès des financiers et banquiers. Il invite également les aspirants à s’armer de motivation et de cultiver leurs talents, pour parvenir à des résultats concrets.
Selon Mebarki, la préparation d’une acquisition de fond de commerce comporte toute une multitude d’étapes plus ou moins complexes, selon le type d’activité à reprendre. Il faut par exemple faire le tour des entreprises susceptibles d’être cédées.
Une démarche qui permet avant tout de découvrir divers modes opératoires. Elle est aussi une occasion de rencontrer des chefs d’entreprise, des futurs partenaires et ainsi de tisser un véritable réseau.
Intégrer des réseaux et des associations peut aussi se révéler payant à terme. On s’offre ainsi l’occasion d’éprouver la solidité de son projet. En effet, cette démarche est aussi marquée par une rencontre avec des dirigeants d’entreprises, mais aussi d’autres professionnels comme des avocats ou des experts-comptables.
Ces deux démarches permettent aux acquéreurs d’élaborer des convictions tangibles lors d’un entretien avec des banquiers et des financiers. Pour espérer obtenir le financement d’un projet d’acquisition, il faut effectivement avoir de la crédibilité, ainsi qu’un maximum de confiance en soi.