Le « frozen yogurt », un concept qui cartonne

frozen yogurt à la fraise

Emmanuel Tedesco et Ouriel Hodara ont eu l’idée d’investir dans le « frozen yogurt » et cela cartonne. Le concept, ils l’ont découvert aux États-Unis. « Lors d'un stage à Manhattan en 2010, j'ai remarqué que les New-Yorkais raffolaient du frozen yogurt. Même en hiver ! », raconte Emmanuel. De retour au pays, les deux amis se lancent dans l’aventure.

Déjà une vingtaine de points de vente

Les jeunes entrepreneurs repèrent un local dans la capitale.

Mais notre prêt bancaire a mis trop de temps à être validé. Quand nous avons eu le financement, le vendeur s'est rétracté

Emmanuel Tedesco.

Ils décident alors d’ouvrir les portes de leur premier point de vente à Marseille.

À ce moment-là, mon grand-père, qui avait une boutique à Marseille, nous a appelés, car un fonds de commerce se libérait juste à côté du sien

Ouriel Hodara.

Pour séduire les clients, les deux amis travaillent minutieusement leur concept. À la différence des autres enseignes, ils évitent l’image d'un univers féminin et les communications sur les bienfaits du yaourt.

Dans leurs points de vente, agrémentés de rouge et blanc, les clients dégustent leur yaourt glacé avec des bonbons, du chocolat, ou toute autre gourmandise au choix.

Et la recette fonctionne, ce qui encourage les entrepreneurs à voir plus grand. En 2012, ils reproduisent le succès à Paris, dans le Marais. Ils ouvrent des kiosques fixes dans plusieurs galeries marchandes de la capitale et se lancent dans des points de vente éphémères.

En 2015, les deux entrepreneurs parviennent à lever 500 000 euros. Ce qui leur a permis d’ouvrir une dizaine de boutiques l’année suivante.

Une enseigne qui ne cesse de grandir

En 2017, Yogurt Factory ouvre sept nouvelles boutiques. L’enseigne compte ainsi 21 points de vente au total, dont 8 détenus en propre. En 2016, le chiffre d’affaires du réseau a atteint 2,5 millions d’euros.

Il devrait doubler cette année. L’ouverture du 22e point de vente est prévue en octobre à Metz.

Ouriel Hodara.

Pour ces trentenaires, le « frozen yogurt » ne cherche pas à concurrencer les leaders de la glace.

Amorino est un modèle pour nous

Emmanuel Tedesco.

Ils ont les meilleurs emplacements. Du coup, on essaie de se mettre à côté d'eux

Ouriel Hodara.

Pour les prochaines années, les deux entrepreneurs projettent d’ouvrir encore d’autres boutiques. Les DOM-TOM figurent déjà dans leurs cibles.

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