
Les difficultés financières, notamment le manque de capitaux empêchent les grands établissements à étendre leurs activités dans d'autres localités. La franchise représente ainsi la solution privilégiée par les distributeurs. Darty et FNAC quant à eux décident de s'unir en un groupe commun et recherchent ensemble des commerçants sis dans les petites zones.
Pour mieux développer leurs activités, de nombreuses grandes enseignes, comme Darty et FNAC décident de s’allier et de former un seul groupe tout en gardant leurs identités respectives, constituant ainsi une franchise sous un autre aspect. Ces deux enseignes ont opté pour cette solution dans le but de préserver leurs réseaux de magasins.
Actuellement, l’établissement « de biens culturels » et celui du « Contrat de confiance » font partie d’un groupe commun. C’est sans doute pour cette raison qu’ils sont actuellement en quête de commerçants indépendants sis dans des zones moyennes ou petites, où ils peuvent implanter leurs activités. Sur ce point, ils fournissent de nombreux efforts afin d’éviter la fermeture de leurs magasins.
À travers l’initiative de recourir à une franchise, les entreprises choisissent les mêmes zones de chalandise (généralement dans des villes à faible potentialité économique). Rappelons que la zone de chalandise d'une enseigne constitue sa zone géographique d'influence dans laquelle vit la majorité de la clientèle.
Par conséquent, elles s’attendent à une meilleure gestion de la part des indépendants ou des sociétés de plus petite taille présentes dans les lieux. À titre illustratif, depuis longtemps, Leclerc a pris des parts de marché à Carrefour via le système des franchises.
Les dirigeants de ces groupes de grande distribution fréquentent la population locale. C’est la raison pour laquelle ils connaissent mieux leur clientèle. Il faut également rappeler que ces petites sociétés proposent également des tarifs moins élevés.
En dehors des zones à faible potentialité économique, la franchise d’entreprise peut également s’effectuer dans les grandes villes, voire même dans les plus fortunées. Les grandes enseignes optent pour cette stratégie étant donné son efficacité, à l’instar de Carrefour et de Casino qui possèdent de nombreux magasins franchisés implantés dans ces zones.
Le grand distributeur connu sous le nom de Carrefour plébiscite la franchise, également dénommée affiliation ou location-gérance pour sa version légère.
Dans ce cas, l’achat du fond de commerce est inutile. Cependant, cette situation engendre l’appauvrissement des grands groupes. En effet, leurs rentabilités sont affectées par les difficultés des marchés, rajoutées par la concurrence d’Amazon pour le cas de Carrefour.
Par conséquent, les anciens distributeurs se retrouvent dans l’incapacité de se développer dans de nombreuses zones. À l’heure actuelle, ils doivent opter pour l’engagement d’un minimum de capitaux, également connu sous le nom d’« asset light ».
Les limites du développement des concepts similaires par une croissance purement numérique caractérisent également cette période de la « franchise pour tous ». D’ailleurs, il paraît que les consommateurs sont à la recherche d’expériences originales de la part d’un même établissement.