Reprendre une activité hôtelière est un investissement en temps et en argent qu’il est important de protéger contre les aléas de la vie. Dans un budget prévisionnel, le poste assurance est à examiner de près pour vérifier que biens et personnes sont correctement couverts en cas de sinistre. Hormis les obligations, il est possible de s’assurer contre de nombreux événements.
L’hôtellerie, comme toute activité recevant des clients, comporte un grand nombre de règles en matière de responsabilité vis-à-vis de la clientèle, souvent basées sur la jurisprudence des tribunaux. La responsabilité civile professionnelle couvre une grande partie des problèmes.
Mais que ce soit pour les clients ou pour leurs biens, ou que l’on parle des immeubles, du matériel ou des véhicules, il est important de bien vérifier les clauses de couverture, comme le montant des garanties ou des franchises. L’incendie, le vol, les dégâts des eaux ou le bris de machine sont couverts selon des limites bien précises.
La vente des fonds de commerce oblige l’acheteur à vérifier l’ensemble des contrats d’assurance en cours, comme l’obligation d’assurance des immeubles. Mais rien ne le contraint à signer avec le même assureur.
Les assurances décès-invalidité ne sont pas obligatoires, sauf si vous empruntez pour acheter le fonds de commerce. Elles sont pourtant souvent souscrites pour couvrir sa famille. La garantie optionnelle « homme clé », elle, va protéger l’entreprise contre les pertes occasionnées si son gérant subit un événement grave ou si son chef de cuisine ne peut plus assurer son poste. L’assuré touchera alors des indemnités lui permettant de poursuivre son activité ou de se réorganiser.
La garantie perte d’exploitation, sans être obligatoire, est fortement conseillée. En cas de sinistre, l’assureur couvrira les charges fixes et le manque à gagner, le temps que l’outil de travail soit de nouveau opérationnel.
De même, la baisse de fréquentation de l’hôtel, suite à une grève des transports, une tornade ou à une route coupée, peut être indemnisée avec un contrat Alea (atteinte aux liaisons, à l’environnement et à l’activité).
Vu la multitude des risques dans l’hôtellerie, certains assureurs proposent des contrats multirisques adaptés à la profession, mais ils n’empêchent pas de faire jouer la concurrence ou de consulter un courtier.